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| Le commencement de la terreur | |
| | Auteur | Message |
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ThePriest
Messages : 2 Date d'inscription : 24/09/2015
| Sujet: Le commencement de la terreur Jeu 24 Sep - 11:58 | |
| La nuit était tombé depuis une heure déjà. Le soleil qui plombait habituellement le décor de cette charmante ville avait disparu pour les prochaines heures, laissant pour seule lumière les lampadaires de la ville, qui servait d’avantage pour ces valeureux policiers, pour s’assurer que tous les habitants étaient bien en sécurité, logés et endormis dans leurs domiciles...
Le noir s’installe subitement. Les lumières de la rues s’éteignent une à une, la lune et les étoiles étant bien insuffisantes pour garder cet endroit éclairé. Une petite coupure de courant avait plongé cet endroit dans le noir, mais ce ne serait qu’une question de temps avant que tout ne s’illumine.
De sa main droite, l’homme tiens une mallette. Il se déplace dans l’ombre, et tourne dans la rue sans lumière. Il sait que sa mission vient de commencer à l’instant, alors qu’un mince sourire se dessine sur son masque.
Il marche sans se presser vers le fond de cette allée, qui n’est autre qu’un cul de sac menant à sa cible ; un grand bâtiment interdit d’accès aux civils. Il s’arrête, à quelques pas des escaliers menant à la porte fermée et verrouillée. Ce qu’il cherche est à l’intérieur, mais cette porte n’était pas verrouillée par une simple serrure qu’on crochète un dimanche soir. La porte, ainsi que toutes issues de ce bâtiments étaient alimentés par un autre système d’alimentation, aussi branché sur un système d’alarme. Quoi qu’il y ait à l’intérieur, Ils ne veulent pas que ça sorte, même si l’homme n’a pas l’intention de faire sortir quoi que ce soit de ce bâtiment. Alors il attend patiemment que la porte ne se désactive d’elle-même.
Et quelques secondes plus tard, un déclic se fait entendre. Une nouvelle réussite.
« Ça ressemblait presque à du retard, ça.» dit-il calmement, avant d’avancer vers la porte, de l’ouvrir à la volée alors qu’il s’engouffre dans le bâtiment, ne prenant même pas le soin de refermer la porte.
Il se dirige sans peine dans la noirceur des lieux, se remémorant exactement la taille, la longueur, et l’emplacement des couloirs qu’il devait emprunté pour ce qu’il devait faire ensuite. Il s’arrêta de marcher devant une porte, qu’il ouvrit. Il s’agissait simplement d’un placard, mais au fond de ce placard se trouvait sa cible immédiate. Il fouilla dans sa poche pour en sortir une lampe torche, et il éclaira le fond de cette petite pièce, et son sourire revint sur son masque. La première étape avait été un succès.
Il déposa sa mallette au sol, et s’avança vers le grillage qui menait au système d’aération de l’édifice. L’homme glissa ses doigts sous son manteau pour en ressortir un couteau utilitaire dont il sorti un petit tournevis. Il s’affaira à retirer les vis du grillage une à une. La première tomba doucement sur le sol, laissant entendre un petit cliquetis métallique. La deuxième tomba sur une boite de carton, et ne fit que très peu de bruit malgré les plusieurs rebondissements qu’elle effectua. La troisième tomba exactement au même endroit que la première, exécutant davantage de bruits, et la dernière, à l’instar de la deuxième, tomba sur la boite, mais rebondit, atterrissant dans une bouteille de produits chimiques nettoyant négligemment laissée ouverte. L’homme tira ensuite sur la grille, qu’il déposa doucement sur le sol, l’appuyant contre la boite. Il balaya la pièce avec sa lampe torche, trouva et prit le bouchon de la bouteille, et la referma. Il se retourna ensuite, marcha vers la porte, prit sa mallette, et s’immobilisa attendant patiemment que son coéquipier ne le rejoigne. | |
| | | TheRoot
Messages : 1 Date d'inscription : 03/10/2015
| Sujet: Re: Le commencement de la terreur Sam 3 Oct - 23:53 | |
| AC: 35. - Entrée de journal 235 -
Le monde est une nuit que seul le feu incandescent de la rébellion saura éclairer. Nous détruirons les symboles. Nous détruirons les images. Nous détruirons les idoles. Nous détruirons.
21h55 – Quelque part dans les égouts de Babylone.
Les égouts, endroit de réconfort puant et suintant, une bénédiction cachée à l'ombre de la vermine humaine. Il y a dans cette brume d'excrément tenace une sincérité, une pureté malsaine et indomptable. Dans les égouts comme au-dessus, les rats mangent du cadavre d'homme depuis des années. Mais au moins, dans les égouts, ils le font par nature, par instinct de survie, alors que ceux du dessus, les rats, les vrais rats humains, qui vivent dans leur gigantesque suppositoire de béton et d'acier, eux le font par choix. Des déchets il y en a partout.
Une décharge, une magnifique et horrible décharge humaine, voilà ce qu'est le monde. Un immonde trou de merde et de vomi, merveilleux. Cependant, il y à du bon dans la pourriture, c'est dans la fange et les matières fécales que les arbres poussent le mieux et quand un arbre pousse... Ses racines s'étendent. Des cendres nous pousseront. Des cendres nous vivrons et nous nous élèverons.
Les embranchements sont un labyrinthe noir, dégoulinant et à la fois glissant puis gluant, parfait. C'est dans les entrailles vomissantes de sang jaunâtre de cette ville au bord de la mort que rampe la fin. Voilà la porte.
Coup de feu, et cette porte s'ouvre. La, au fond à droite, une conduite, une prise et un terminal. Le paradis du cyberanarchiste. Se connecter au terminal, frapper les touches du clavier rapidement, accéder à une base de données, chercher, chercher, trouver. Système verrouillé, pare-feu, contourné la sécurité, cinq secondes, non trois. Une, deux, trois, fait. 22H00: Entré dans le Système de Criotech. Plan parfait, rediriger le...
Aucun coup de feu, et cette porte s'ouvre. La, prêt de la porte à gauche, un homme, une arme et un casque. La matraque pour un cyberanarchiste. Se jeter sur l'homme, frapper sont visage rapidement, accéder à sa gorge, chercher, chercher, jugulaire trouvée. Tentative de riposte, blocage, contourné le coup, cinq secondes, non trois. Une, deux, trois, fait. 22H01: Entré dans la trachée du garde de Criotech. Plan parfait, rediriger l'action vers le terminal.
Quelque part dans les égouts de Babylone, les rats ont un nouveau cadavre infect à dévorer, pas par choix, mais par nature, par instinct de survie. Un bon début.
22h10 – Tour de Criotech.
La porte est battante, le prêtre veut recevoir un sermon. Sonder, des bruits de pas, aucun mort dans les couloirs, aucune lumière. Au détour de l'entrée, le prêtre s'avance.
''Deux secondes de retard sur l'ouverture de la porte, tu sais comme j'aime nourrir la vermine. ''
À l'intérieur le prêtre montre la bouche de ventilation, il y a dans cette vision quelque chose qui rappelle les égouts, mais en plus étroits, moins dégoûtant et sans personne à tuer. Une évolution? Peut-être bien.
''Commençons, nous avons un symbole à détruire, et puis il me tarde de voir un prêtre détruire une idole.''
22h12 - Fin de l'entrée 235 - | |
| | | ThePriest
Messages : 2 Date d'inscription : 24/09/2015
| Sujet: Re: Le commencement de la terreur Mer 7 Oct - 16:25 | |
| Il entend les pas de son équipier, puis ses paroles. Le prêtre ne répond pas, se contentant de hocher la tête. Son retard était négligeable et cela ferait un garde de moins qui affluerait lorsqu’ils auraient terminé. Un sourire s’étire sur son masque alors qu’il apprécie l’ironie de ce que dit son interlocuteur.
“Cette idole n’en est pas une vrai. Elle détourne le peuple de la vérité, et attire les regards vers une foi sans fondement.”
Il penche légèrement la tête sur le côté.
“Mais qu’importe, puisque ce bâtiment n’en sera plus un au matin.”
Il relève la mallette et se retourne, son manteau volant derrière lui.
“Allons répandre la bonne parole.”
Il se dirige vers la bouche d’aération et dépose la mallette dans celle-ci avant de s’y engouffrer. À l’aide de sa lampe torche, il éclaire devant lui, se remémorant les endroits où ils devaient tourner. Il prend bien soin de pousser doucement la mallette à chacun de ses pas dans les conduites. Bientôt ils atteindraient une pièce où ils pourraient se préparer pour ce qui allait arriver ensuite.
Criotech. Cette entreprise serait la première à tomber, mais non la moindre. Sa puissance au sein de Babylone ne faisait aucun doute. Et c’est pourquoi le prêtre l’avait choisi. Criotech, comme son équipier l’avait si bien dit, était devenue une icône pour le peuple. Bientôt, grâce à son charmant coéquipier nourrisseur de vermine, ils ne resteraient bientôt que des cendres et quelques mémoires flous de Criotech.
Le prêtre s’arrête devant la grille menant à une pièce éclairée. De ses yeux, il balaye la pièce. Au fond, accroché au plafond, une caméra de surveillance fixe la porte. L’homme met la main dans son manteau, et en retire un pistolet équipé d’un silencieux, qu’il place doucement entre les barreaux, le canon pointé vers la caméra, avant d’appuyer sur la détente.
Le coup part, et le projectile fend l’air et le fil d’alimentation de la caméra. La lumière rouge de celle-ci s’éteint abruptement, puis, le prêtre pousse dans la grille avec son pied pour l’ouvrir. Les vils cèdent sous la pression qui, bien sûr, n’est pas humainement possible. Rapidement, le prêtre s’extirpe des conduites, et dépose sa mallette sur le petit bureau trônant au milieu de la pièce.
“Ils vont venir vérifier ce qui se passe avec la caméra. D’après toi, on a plus, ou moins de cent quatre-vingt-dix secondes?”
Le prêtre détache doucement son manteau, révélant de nombreuses armes sur une veste pare-balles.
“Ou peut-être préfères tu aller à leur rencontre immédiatement?” | |
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| Sujet: Re: Le commencement de la terreur | |
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