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 Le chant du sabre

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Vanita

Vanita


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MessageSujet: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptyJeu 28 Sep - 20:00

À rebours dans les sables du temps, il y a de cela cinq hivers, le ciel fut avalé par Ombre et Éther. Solitaire et blanche, pourfendant les miasmes insidieux, le monde n'aurait connu du lendemain que des cendres brulantes, n'eusse été de la lune tentant de s'arracher à la nuit, d'un spasme d'une puissance antédiluvienne. Ou était-ce plutôt le fait de cette silhouette féminine, aux épaules trop frêles pour ne pas avoir été tout juste arraché au berceau de l'innocence? Sans lumière, son portrait lointain et blafard irradiait, résonant au diapason avec l'astre indissociable. N'eusse été d'elle... N'eusse été de son regard qui avait plongé vers la terre brisée en contrebas, interrogeant l'essence même de la vie. N'eusse été de ses yeux qui avait plongé vers le ciel d'encre, cherchant désespérément l'avenue de l'inévitable.

----

Tu es l'essence de sa vanité, celle d'un Dragon Primordial, celle d'un dieu. Tu connais son visage, mais ne connais son nom, cependant tu le sais aussi vrai que le sabre que tu tiens dans tes mains, un cadeau de sa part, une épine de son échine ou peut-être un croc, tu ne le sais pas et cela t'es bien égal. De lui tu ne sais rien de plus, de lui, tu ne veux rien savoir de plus.

Parfois tu as l'impression de ne même pas savoir qui tu es ou encore ce que tu es; tu te sens détaché de ton corps, tu deviens impersonnel à la manière d'un observateur, ou d'un narrateur, tu vois le monde de haut, tu traverses les évènements sans vraiment les vivre; tu ne ressens alors plus le moindre besoin matériel ou physique, alors que dans ton dos, son regard te suit à chaque instant. Tu te sais interpellé par ce que tu entends, vois, sens et touches, mais depuis ta bulle narrative, tu ne ressent véritablement rien jusqu'à ce que...

Jusqu'à ce que j'ai l'impression de réintégrer mon corps. Je marche alors, les deux pieds sur terre, vivant parmi les autres; achetant un pain ici; prenant un lit dans cette auberge-là; demandant mon chemin à cette personne-ci; alors, je vis, pleinement et sainement à l'intérieur de mon enveloppe. Je ne sens pas son regard, n'y sa présence, mais la chaleur et le froid, la faim et la fatigue, eux, je les ressens. Je ne peux m'expliquer cette sensation. Je sais que certains évènements me font basculer d'un monde à l'autre, mais définitivement, je ne peux l'expliquer. Peut-être le sait-il?

Tu sais qu'il le sait, tu le sais, mais tu ne veux pas lui demander, tu préfère l'oublier, faire comme s'il n'a jamais existé, comme s'il n'est qu'un personnage de ces affreux cauchemars que tu fais souvent la nuit, quand tu décides, parfois, de dormir.

Cela m'inquiète. Cela m'effraie.

Mon coeur bat à tout rompre quand je lève les yeux au ciel, cette fissure que Dikaios et moi voyons, mais que personne d'autre ne voit. Cette fissure grandit de jour en jour. Le vertige me prend...

Tu crois voir son oeil. La fissure n'en est pas une, non, elle est l'un de ses yeux. Il te regarde. Il te nargue. Tu te ressaisis et saisis le manche de ton sabre blanc. Ils arrivent.

Je ne tremble pas, je vibre. Je suis plus forte qu'eux, bien plus forte... Son sang coule dans mes veines aussi surement que ma rage s'abattra sur eux d'un instant à l'autre.

C'est alors que tu, non, que je vois la fissure s'ouvrir, l'espace d'un instant je vois sa pupille et puis... nuit noire.

Le ciel se révulse dans un ultime spasme de désespoir, comme si mue d'une volonté propre, il tentait par tout les moyens de rejeter ce qui ne doit pas être, ce qui n'est pas à sa place ici: des Dragons, des centaines de Dragons.

J'entends sa voix et mes perceptions changent. De justesse je m'agrippe à mon corps et resserre mon étreinte matérielle, sur moi-même et sur lui, ce sabre qui vibre, alors que mes mains sont immobiles. Il chante ce sabre. Il chante quand il a soif.

Mon bras et ma tête se lèvent en signe de défis, alors que toute de blanc vêtue je me m'apprête à repeindre Gaïa de rouge. Je souris à cette pensée, montrant toutes mes dents, tous mes crocs, tel un animal enragé prêt à arracher des membres d'un simple coup de mâchoire.

Noir comme la nuit sont mes ailes, noir comme le ciel révulsé.

Le sol se fracture sous l'impact et je m'élance dans les airs à une vitesse vertigineuse.

Ton sabre s'abat sur une créature de pierre, de son corps jaillit des flots de rubis. Aucune résistance. Les bêtes à proximités se retournent pour t'observer, inquisiteurs, leurs yeux semblent demander qui tu es. La réponse est simple.

Je suis Vanita, l'essence même d'un dieu, celle d'un Dragon Primordial.

-----

Rien que nous puissions faire n'aurais empêché cette pâle silhouette blanche de faire voler ce monde en éclat. Non...

Elle allait dévorer le monde.
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Glas

Glas


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MessageSujet: Re: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptyMer 11 Oct - 5:10

Vous voyer la journée était magnifique, le temps était dégagé, sans nuages. Une journée parfaite, sur la colline, une belle couverture en lin, sur elle un motif de damier rouge et noir. Sur la couverture, une miche de pain fraîche, des grappes de raisins, une roue de fromage entamée et tout près, une outre en peau, dont le bouchon de liège laissait échappé une odeur douceâtre de vin rouge. Un cépage charmant, touche fruitée, arrière goût d'agrumes. Une journée magnifique pour un pique-nique, une journée de plus, une journée banale.

Le temps s'écoulait aussi paresseux que l'homme couché sur la couverture, allangui dans une posture suggestive, un peu comme les représentations de marbres des anciens dieux élémentaires. Peau pâle, mains délicates, avec câles drôlement positionner sur les paumes, cheveux gris pâle, presque blanc, des traits faciaux aquilin, une apparence à mi-chemin de l'homme et de la femme. Dans ses mains, un ouvrage, un livre, que dis-je un grimoire, dont la couverture possèdait un relief inoubliable, comme un visage, un visage souriant. Un visage inquiétant. Pour tout vous dire, ce livre était affreusement laid!

Oui, c'était une belle journée définitivement! Oui mais, pas pour l'homme. S'il y avait eu pour autre témoin, que les brins d'herbe fouetté par le vent, assurément ces témoins inexistants, l'aurait entendu pousser des soupirs. Sa posture, toute avachie, soit-elle laissait à penser que s'il avait pu, il se serait laisser avaler par le sol. En effet, la vie semblait lui peser, un peu comme le poids des âges pèse parfois sur le vieillard. Ses yeux dans le vague, laissait cette impression un peu amère de désinvolture.

Il se parlait à voix haute et pourtant même pour un observateur averti, il ne semblait y avoir personne près de lui.

- Quelle journée horrible qu'en penses-tu Geata? Je jongle depuis un moment à retourner à l'académie. Mais, je sais bien que je m'y ennuierais à mourir de toute façon! Ah! Ces douzes cercles, quelle mauvaise blague! L'enseignement d'une vie qu'ils disaient, les études pertuelles, qu'ils promettaient! Tout ceci à été bien décevant, quelle magnifique rencontre ce fut cependant, lorsque toi et moi, nous avons fait connaissance! Pffft! Du passé que cela, aujourd'hui, cette excitation, me manque!

De nouveau il avait soupirer.

L'homme avait changé de posture, car cela faisait déjà un long moment que son immobilité lui était incomfortable. Momentanément, il avait refermer le grimoire, puis s'était étiré en regardant un point loin sur l'horizon, un point qui avait sembler se rapprocher. Une forme, qui sur la ligne de l'horizon, battait assurément des ailes. Une forme qui avait semblez faire parti, d'une espèce de nuée. Les yeux de l'hommes avaient alors papillonée rapidement sur la ligne bleu, qui formait le ciel. La vivacité retrouvé, il s'était redresser lentement, son calme ennui, étant remplacer alors, par une vive curiosité.

Était-ce, des oiseaux que ces prunelles intéressées, avaient fixées? Ou bien autre chose?  Les créatures, qui étaient dans la distance, de la taille d'un albatros, avaient grandies. Et c'était avec la candeur de l'enfant, que notre homme, s'était émerveillé devant la plus grande envolée de dragons, qu'il eut jamais vu! Et cette fois là, impérieux, il avait sommer son compagnon invisible de se manifester à ses côtés.

- Geata! Rejoint moi! Et porte attention veux-tu? Il y avait longtemps que je n'en avait pas vu autant. Tu as perçu un changement dans les éléments autour? Je me demande comment une telle quantitée de créatures à put franchir le voile entre nos dimensions. Enfin quelque chose d'intéressant, laissons les venir à nous! Finalement, il semble que cette journée, seras bonne à quelque chose!

Dommage, qu'à ce moment précis nul n'eut assisté à ce qui se produisi par la suite. Le grimoire, qui depuis que son porteur l'avait refermé flottait au-dessus du sol, s'était subitement mis à trembloté, à vibrer, comme pour répondre aux propos de son humanoide comparse. Ses contours devenues floues, le grimoire s'était ensuite lentement étiré, épaissi, puis métamorphoser en un pantin, aux allures vaguement humaine.

Lorsque le grimoire eut cessé de trembloter, ce qui lui servait de visage grimaça, en une parodie de sourire ravi, à la vue du ciel de plus en plus obscurci par les dragons. Le pantin, avait ouvert sa bouche grotesque aux contours déchiquetés, laissant ainsi une voix grinçante résonner autour, rajoutant par le fait même à l'aura inquiétante de sa forme actuelle.

- OH! Tu as raison. En voilà un bien grand nombre! HahaHa! Je sent quelque chose de débalancé, une brèche et une très vaste! Trop tôt et trop loin d'elle cependant pour te dire quel élément domine. Et ssssi, nous nous rapprochion! Ce serait tellement...


La phrase était en rester en suspend, comme une menace, ou mieux encore, comme une promesse. Notre homme, ancien disciples des douze cercles, avait caressez de la pensée, l'idée de presser son avancé vers l'horizon. Mais il était curieux, une petite voix s'était faite insidieuse, en lui. Lui soufflant de prendre patience. D'attendre son heure, de laisser souffler, librement les vents du temps. De laisser venir à lui la progéniture des cieux, de laisser venir à lui la bienvenue distraction de la journée. Décidément, il avait cette impression, que tout vient à point à celui qui sait attendre sans pression.

Au loin, il lui avait sembler voir autre chose, une forme, une vaste ombre qui n'avait bien sûr rien de draconique. Aussi avait-il résolu de laisser les dragons, le surplombé et pour sa part, il en avait profiter pour danser. Oui car, pourquoi se contenter de regarder lorsque l'on peut s'affairer?

- Aller Geata, danse! Danse avec moi! Et profitons tous deux de ce moment prévilégié!

Avait-il dit. Tout en prenant les mains de son pantin, de son grimoire, pour danser quelques pas chassé alors que le sol et son pique-nique s'embrasait sous le souffle infernal d'un reptile ailé aux couleurs rubis.

Il avait, ensuite voltigé sur place en effectuant moult cabrioles grotesque, pour évité un coup de griffe de haut en bas, puis effectué un pas de côté, laissant de là, un torrent de flammes l'évité! Sa danse, devait avoir semblé, folle et tout à la fois calculé De près ont aurait presque pu croire que notre ami, s'amusait comme un petit fou!

L'ennui, s'était envolé, ses pas de danse s'étaient affolées et sa concentration, s'était nonchalement dirigé, vers la forme immobile, qui dans la distance, semblait au fil du temps, prendre de gigantesque proportions!

Dans ses folles volutes, ses mouvements vif et ses voltes, l'homme semblait reconnaître dans la distance, une brèche. Ses mains, machinalement, se crispant du plaisir mal contenu, d'une curiosité renouvelé, il sentait en lui monter davantage que du simple plaisir. Il voyait et pressentait le nouveau défi poindre sur son horizon!

Son attente, était terminé, mais son périple lui, venait simplement de commencer! D'un seul élan, il avait bondi en avant, éventrant d'un bras le dragon rubis qui l'avait chargé en rase-motte, pour ensuite abandonné, le pauvre reptile à son agonie.

- Viens Geata! Nous devons y aller! Nous sommes attendus. Par une personne qui ne sait pas encore que nous sommes en visite! Ha ha! La journée s'annonce agréable.

Son sourire, s'était élargi et son rire, avait retenti avec vivacité! Car, oui, c'était un bon début!


Dernière édition par Glas le Mar 19 Déc - 19:26, édité 2 fois
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Vanita

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MessageSujet: Re: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptyMer 22 Nov - 19:42

Impossible de ne pas voir la blanche lame traverser le ventre de la nuit, impossible de ne pas voir l'ultime effort, était-ce une tentative de salvation, ou encore d'absolution? N'eusse été de cette tentative, n'eusse été de sa présence... Qu'elle en soit la cause ou la solution, qu'elle en soit le début ou la fin. Indéniable, inébranlable, la main sûre, que pouvait-elle faire de plus?

----

À l'écoute de la mélopée de ton sabre chantant, tu te sens prendre de l'assurance. Ta pogne s'affermit, tes coups se précisent, plus tu retires la vie, plus tu y prends forces. Tu découpes à droite, à gauche, le sang ne t'atteint pas que déjà te voilà qui virevolte vers un nouveau mort annoncé.

Qu'ils soient de mon sang n'y changera rien, aucune de ses créatures n'est permise sur Gaïa. Ils sont si nombreux que je ne vois pas même le bleu du ciel et pourtant... Pourtant, je dois en terminer avant que le Noir-ciel n'attire les Invocateurs ou pire encore, que la rouge-pluie n'attire les Bêtes. Je ne peux m'étendre à les répandes.

Tu veux éviter la catastrophe, mais tu le sais, tu sais que ce phénomène en cache un plus grand, un plus ancien... Au plus profond des tréfonds de ton âme, tu le ressens... Pareille nuée, pareil débalancement, il couvre quelque chose, oui, tu le sais, tu le sens, il est la, il te teste. Ne tressaillit pas, non jamais et surtout, surtout n'abandonne pas, ou il t'aura au détour.

Rouge. Blanche tout comme toi, une mâchoire se referme sur ton épaule gauche, ton hésitation te blesse plus que la morsure, alors que le prix de ton inattention s'enfonce aussi surement que les crocs du Dragon. Ton sabre s'illumine, un Dragon s'éteint, l'éternelle danse. Tu y survivras, tu y survis toujours, mais te voilà toi aussi tout de rouge repeinte et ta colère elle aussi te fait voir de plus en plus rouge.

Et voilà, je me laisse encore prendre par surprise par le changement de phase, moi qui croyais être déliv... Non. Tu n'en seras jamais délivrée, mais tu dois apprendre à vivre avec, c'est une évidence et tu le sais. De ta poigne empoigne la poigné de ce sabre qui chante en l'honneur de la mort et frappe la vie entre les yeux, frappe-la, frappe, frappe, frappe, frappe! FRAPPE.

Je frappe. Tu frappes.

Je me laisse tomber et passe sous le ventre d'un être enflammé, d'un mouvement du poignet je l'ouvre avant de me joindre à la pluie pour choir sur la créature de glace, lame pointée vers Gaïa, à la manière de la guêpe, je la frappe de mon aiguille et lui déchire l'échine en me jetant vers l'arrière, une nouvelle pluie, il y aura surement plusieurs rivières à cartographier lorsque cela sera terminé.

Heureuse de ta plaisanterie et ta jeté terminé, tu ouvres tes noires ailes et te propulse vers un Dragon incandescent, son immense gueule se tourne vers toi, un rayon de lumière traverse le ciel. Te croyais-tu discrète au point d'être invisible aux yeux des monstres? Bien sûr que non, l'erreur n'est pas de toi... Croyait-il vraiment que je n'avais pas prévu pareille riposte? Mon sabre vibre alors qu'il sépare à la fois l'aveuglante lumière et une tête. Le rayon à happé ta lame, celle-ci la divisée, la division à touché et tué en contrebat. Tu traverses le nuage de chaire et te découpe un chemin du revers de ta lame, te voilà au-dessus de la mêlé.

Tu cherches la foudre du regard. Aucune justice en vue. Seule tu n'y arriveras jamais de cette manière.

----

Sans aide aucune, abandonné ou isolé, rien n'était moins certain, néanmoins, l'espoir, lui, subsistait dans le tranchant de sa lame.



Dernière édition par Vanita le Sam 24 Mar - 13:26, édité 1 fois
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Glas

Glas


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MessageSujet: Re: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptyMer 20 Déc - 21:49

La danse s'amplifiait pour l'homme, les monstres ailés, horrible beautés de la nature, semblaient toujours plus nombreux. La brèche que l'homme avait cru deviner dans le lointain, crachait son fiel, avec davantage de véhémence que jamais. Le flot draconique, semblait infini.

Et les secondes, elles, s'écoulaient si lentement, que l'homme aurait pu croire qu'il n'était pas en train d'avancé ou de danser. Tournant sur lui-même toujours plus rapidement, il avait mine de rien bien progresser vers l'objet de son intérêt. Bien que son chemin eut été dicté en rythme par les dragons qui noircissaient le ciel.

Chaque pas chassé qu'il avait fait, avait été ponctué des hurlement bestiaux des créature abattues. Ses mouvement fluides, rapide, comme le serpent tuait indéniablement! Et l'homme riait, riait des autres danseurs, pourtant si agiles dans les cieux, qui se tordaient de douleur dans son sillage! Son rire s'était amplifié à mesure que sa danse démente, le portait au devant de l'ennemi de feu et d'écailles.

Il avait attendu pendant si longtemps de pouvoir enfin s'amuser un peu, que toute la nature tragique des événements, avait davantage un air comique. Oui, vraiment, il s'amusait beaucoup. Depuis combien de temps n'avait-il pas pu ainsi savourer un tel plaisir? Sans grand éclats ou surprises, l'air de rien, malgré les attaques aggressives, et le fait qu'il avait négligé lui-même de regarder ou sa course, que dis-je, sa chorégraphie de folie l'emmenait, il s'était retrouver momentanément encerclé.

Les dragons, avaient profité de son extase, pour lui couper la route vers la brèche, vers la déchirure qui meurtrissait le ciel, vile plaie purrulente d'ou l'enfer ailé s'extirpaient à grands renforts de cris et de morsures.

L'homme avait marqué une pause, regarder vers le ciel quelques instants, quelques secondes de plus dans cette éternité, pour constaté qu'il n'y avait plus d'issues. Son air extatique, avait rapidement été remplacé par un sourire inquiétant, tout aussi inquiétant que la vu des dragons, dans les cieux de Gaia.

-Geata? Un coup de main peut-être? Non?

Avait-il demandé à son pantin avec un brin d'ironie, sa voix tremblait légèrement suite à sa folle course, oui il était essouflé, la sueur perlait sur son front, laissant un sillage de sel sur sa peau pâle. Le pantin, n'avait pas réagis, enfin pas vraiment, mais quiconque eut-été un peu sensible aux éléments, aurait constaté que l'air autour de l'homme s'était réchauffer rapidement.

Le pantin, avait arborer un sourire de plus en plus vaste et laid, à la commissures de sa fente noir qui lui servait de bouche, des fissures élargissaient encore le rictus macabre de cette poupée. Assurément il avait été évident qu'il préparait un sale tour, mais qui de l'ennemi ou de l'homme et son affreux compagnon, passerait en premier à l'action? Tant de tension et d'attention, quel régal!

Les créatures, sensibles aux changements moins que subtiles de la température, s'étaient toutes à la fois, jeter vers l'avant, dans un bel ensemble, comme la grande finale d'une quadrille macabre, différente en ceci, qu'ici la multitude hulante et sifflante, dépassait le traditionnel quatuor de danseurs.  

Leurs crocs menaçants, les griffes tranchants l'air devant eux et l'homme, qui aurait du hurler de désespoir devant ce triste destin. Ce même homme qui n'en avait rit que de plus belle. Il était rester sur place, en souriant, l'air de savourer une bonne plaisanterie. La nuée de dragons, l'ayant brusquement englouti, pendant trois petites secondes, l'air s'était empli, de flammes draconiques impies, mais aussi, de volutes de fumée. Puis, la nuée, l'avait sentie trois secondes plus tard, oui, cette caractéristique odeur, que seuls les animaux perçoivent, c'est-à-dire le relent de la peur, oui le miasme horrible de leur propre terreur.

Trois secondes d'éternité, trois secondes d'un temps oublié, trois secondes , trois secondes de peur incontrôlé, trois secondes de trop, trois secondes et moins de temps qu'il n'en faut, pour que comme leur assaut, les bêtes n'en finissent carbonisé de leur erreur et de leur vaste vanité. Car, tous le savent, il ne faut jamais crier victoire avant d'être sûr de pouvoir le croire!

Un silence inquiétant s'était fait pendant la quatrième seconde et lorsque les vestiges de celle-ci avaient laisser place à l'aube de la cinquième seconde, l'air lui-même s'étaient flétri, alors que la terre s'enfonçait meurtrie, comme fracasser par une force inouie! La terre avait trembler sous la violence d'une explosion gigantesque, l'onde de choc comme la vague déferlante d'un tsunami s'était étendu partout autour de son point d'origine. Les créatures qui avaient voler au-dessus, s'était abîmer sur le sol comme des esquifs, briser contre un massif récif auditif.

Les dragons qui avaient crus leur victoire totale, avaient été carbonisé, leurs chairs fondues et torturés, étaient partout visible. Oh certes, ce n'étaient pas toutes celles touchées qui avaient trépassées, toutefois, les plus proche de l'origine, celles qui auraient du être au fond du cratère, n'étaient nulle part. Tout comme les secondes éphémères, qui délétèrent, comme des fantômes s'en étaient aller, oui, une infime partie de la horde avait disparue.

Dans les volutes de fumée âcre et noire, deux silhouettes avaient émerger, comme des spectres, le regard assombri par les affres de la folie guerrière... L'homme en avait rescapé et qui plus ait, sans être même près d'afficher l'ombre de la fatigue ou de l'incrédulité. Partout autour, n'avait été visible que le sang, les os, les braises, les flammes et une chaleur accablante. À ses côtés, avait été vu, ce grotesque pantin, son corps rougeoyant encore d'une lueur malsaine, comme un métal chauffé à blanc.

Le combat, n'était pourtant pas terminé, la nuée n'avait en rien été affecter par le coup d'éclat de l'homme et de son pantin. Bien au contraire, comme une seule bête, la horde hurlante, avait sembler en ampleur gagner, comme aiguiller par la puissante riposte de l'homme et de son outil animé. Les bêtes, déjà innombrables qui s'extirpaient de la déchirure dans les cieux, avaient semblaient émergé plus rapidement, comme appeler à la guerre par une invisible force!

L'homme avait alors compris, que cela ne suffirais pas. Il n'avait pas penser que cette riposte amènerais aussi rapidement une réponse de la part de l'essaim draconique. Il avait lui aussi été vaniteux, de penser les ralentir avec cette étincelle. L'attaque n'avait cependant pas été vaine, elle lui avait dégagé un passage vers la déchirurge! Mais il savait que son temps était compter. La nuée bougeait déjà dans sa direction, fini de jouer!

Il avait tendu sa main devant lui, rappelant le pantin à lui. La vu ridicule de son compagnon qui s'était tordu dans des poses humainement impossible, aurait eu de quoi faire frémir n'importe quel humain ordinaire. Oh. Lui il n'était pas ordinaire, non, il était spécial, puissant et il avait un nouveau défi à abattre devant lui!

L'adrénaline en lui avait monter, comme une source inépuisable. Il avait senti son rythme cardiaque s'accéléré, pendant que ses muscles s'étaient tendus et que, devant lui s'était ouvert l'immense grimoire... Il avait prononçé dans une langue morte pour tous, sauf les initiés du douzième cercle, douze mots de pouvoirs. Puis, il s'était élancé à une vitesse fulgurante devant lui, filant trop vite pour ce que sa condition humaine n'avait pu  laisser penser. Décidément, il lui avaient sembler de bon aloi, d'implorer à son aide les forces du vent, pour accélérer sa course.

L'homme avait laisser ses yeux traîner sur le chemin, il guettait tout à la fois les mouvements des dragons qui volaient en une colonne compacte au-dessus de sa tête. Subitement, son regard perçant, avait été accrocher par une formation de dragons non loin de lui, qui semblait batailler ferme avec une silhouette, blanche et gracile, dont les frappes sauvages lui avaient sembler familière. Ces passes d'armes n'avaient pas été sans rappeler les positionnement utilisées par les chasseurs de dragons, qu'il avait intégré brièvement, par le passé.

Oui mais, non. Ces attaques, avaient quelques choses de différents, d'attirants, de fébrile, de brutaux, de magnifiques! Cette entité, était forte! Mais, il avait dû constaté que visiblement, aussi forte cette personne était, elle finirait, tout comme lui d'ailleurs par succombé à la horde! L'homme avec son grimoire, avait alors dégainer une épée, gigantesque katana gris, dont la seule particularité outre d'avoir l'air ordinaire, était sa taille démesurer. Oh, il y avait si, longtemps, mes chers amis, que l'homme ne l'avait pas empoigner!

Juste avant qu'il ne put, sans s'arrêter de courir, sauter dans la masse, il la vit prendre sous ses yeux ébahis son envol de vastes ailes noires dans son dos battant le rythme de son essor! Il n'avait jamais rien vu de tel! Normalement les transformations des chasseurs ne sont pas aussi rapide, ni aussi élégantes! Sans s'être laisser démonter, il avait quand même pris la peine de rejoindre la position initialement occupé par l'élégante personne! Sur place, il avait tailladé momentanément trois gros bestiaux du revers de sa lame, dans le but de se dégager une vue sur l'individu en ascension.

Une fois qu'il fut à destination, en levant son regard gris vers le ciel assombris de dragons, il avait put apercevoir l'espace d'un instant trop bref, la personne. Cette personne était une magnifique femme aux ailes couleur nuit. Dont l'éclat guerrier, de ses coups de taille et d'estoc, avait rendu encore plus délicate au yeux de l'homme, décidément tout ce rouge rubis et ce sang descendant en ondée du ciel, avait de quoi rendre la scène féerique!

Il n'avait aucune idée de ce à quoi s'attendre alors, il décida que les actes parlerait pour lui. Après tout, elle avait surement besoin de davantage que des mots réconfortant.

-Geata, soit aimable et ouvre nous un passage veux-tu? La brèche est tout près mais l'ennemi est compact, de simples lames ne suffiront pas ici. Peut-être une nova ? Ou des éclairs? Hum...? Soit créative veux-tu?

Lui avait-il dit sur un ton calme et poser alors qu'il bloquait de justesse un coup de queue, asséner de haut en bas par un grand dragon bleu électrique.

-Laaaaa novaaaa, sserait mal vvvvenue, nooous ssssommes trop près! Lllles ééééclairs... Vvvvoilà, une iiidée vvalable, ààà mmmoins queee...

Avait dit le grimoire d'une voix grinçante et lugubre, avant d'être interrompu par la détonation brûlante d'une boule de feu près d'eux, projectile enflammé projeté par un dragon rubis de plus petite taille...
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Vanita

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MessageSujet: Re: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptyJeu 29 Mar - 19:58

Si ce n'avait été que nous eussions tremblé jusqu'à ce que nos os eux-mêmes s'entrechoquent dans une macabre mélopée, peut-être n'aurait-elle pas remarqué la lueur en contrebas. Couchant la nuit au creux de ses mains, alors même que l'espoir semblait lui échapper, la blanche et frêle silhouette avait relevé la tête en signe de défis, n'eusses été de cette terreur, n'eusses été de nos tremblements, peut-être ne l'aurait-elle pas fait et alors, peut-être le monde aurait-il été instantanément avalé par la nuit.

----

Si la foudre n'est au rendez-vous, à la périphérie de ta vue, un éclat de gris attire ton attention. Tiens donc, mais que cela peut-il bien être? La question t'effleure avant de disparaître sous la masse informe de chaire.

Il me regardait.

Tu t'abandonnes à tes sens et tu le vois, de gris vêtu, armé d'une longue lame et accompagné d'une étrange créature qui t'est inconnue. Tu ressens, plus que tu ne vois, le monstre qui absorbe la chaleur autour de lui, le danger est certain, tu... non, je... je ne sais pas de quoi est capable cet improbable allié, si allié il est, mais il n'en faut pas plus que sa position pour me convaincre de sa force, nul être ne traverserait la nué jusqu'à son centre sans connaître un tour ou deux.

Tu ne sais pas s'il peut ressentir les énergies élémentaires comme tu le fais et surtout, tu ne sais pas s'il peut le faire avec autant de précision, ils sont des milliers à tournoyer sous toi, en isoler un n'est pas chose aisée. Tu hésites. Ultime regard vers l'horizon.

Je suis seule.

--

Il ne peut manquer sa proie, pas à cette distance. Le bestiau ne comprend pas pourquoi la proie ne tremble pas, mais son appétit vorace et sa confiance aveugle son jugement, alors dans la gueule du dragon le feu gronde et puis... la détonation.

Le sol tremble, la boule de feu frappe un congénère aqueux du dragon, l'explosion averse un mélange de chaire, de vapeur et d'eau bouillante. La bête agonise sur le sol, une lance plus noire que la nuit en travers de sa trachée le retient contre la terre. Ses yeux révulsés parcourent frénétiquement les cieux, cherchant l'origine de l'attaque. Il agonise.

----

Je suis seule, pour l'instant.

Je referme ma prise sur le manche de mon sabre. Le lâcher, alors que je suis entouré de cette cacophonie élémentaire? Dois-je vraiment assouplir l'emprise que j'ai sur ce monde et sur ma vie? Je sens son regard, je vois son sourire qui cache ses crocs, frères et soeurs de ce sabre chantant. C'est ce que tu veux n'est-ce pas? Très bien, tu l'auras, mais tu l'auras à ma façon et jamais, non jamais, tu ne gagneras, mais bien sotte je suis si je n'utilise pas tous tes cadeaux à mon avantage!

Une ombre de rayon solaire se détache sur le profil de la fissure, je.. je.. je ne tiens plus un sabre, je... au creux de ma main, je... TU, regarde la noire lance, elle te parle, elle jubile, elle chante. Elle chante un hymne au sang et alors que tu projettes l'ombre en contrebas, à une vitesse volée à la lumière, vers une cible bien précise, au travers de la compacte nuée,  te voilà à chanter avec elle, prise de cette même joie, de cette même jubilation.

Tes yeux s'illuminent d'un rouge fougue, tes mains se crispent au contact de l'Ombre qui noircit ta blancheur pour prendre possession de tes couleurs. Tes ailes se referment, couvrant ton corps.

Tu chutes dans ton cocon.

Combien de temps s'écoule-t'il? Aucune importance, le temps n'est pas une contrainte pour un dragon et la rage te prend de cours.

Tu ouvres tes ailes, l'air les gonfle, te propulsant plusieurs mètres plus haut. De l'abyme tes yeux n'ont rien à envier, des serres des dragons, tes griffes de jais ne prennent ombrage, des crocs des bêtes, les tiens n'ont, en comparaison, pas à pâlir.

En un battement de cils, tu te vois égorgé un monstre de rubis à main nue, jouant avec sa trachée, au bord de l'extase, le plaisir ne dure pourtant qu'une seconde, car déjà ton corps bouge de lui-même, bondissant de proie en proie, si le noir de ton être avait pu être salit, de pourpre, tu aurais été repeinte.

Il ne te faut pas plus que dix secondes pour toucher le sol, tournant l'abysse de ton regard vers la lance et les yeux paniqués d'une bête sachant sa mort venue. Entouré de charognards prêt à dévorer le blessé, tu ne peux t'empêcher d'observer la scène avec ce même regard vorace qu'ils partagent tous.

C'est ta proie.

La tienne.


Tu tournes la tête sur le côté, ta gueule s'ouvre, sans être de feu, l'explosion de ton rugissement gutturale et primaire suffit à faire taire ceux de tous les dragons à proximité et maintenant c'est au tour du silence de frapper.

Au centre du cimetière des sons, tu enjambes la distance en trois pas, d'une main tu relèves ton repas, cinq à six fois plus lourds que toi et puis tu enfonces tes mains dans son ventre, retirant d'un geste sec son cœur palpitant. Parcouru de soubresaut et voulant fuir pour retourner son essence d'où elle vient, le dragon utilise ses dernières forces et se liquéfie en flamme avant de devenir tourbillon de feu follet. Une nouvelle fois ta gueule s'ouvre sur la noirceur qui te contamine et tu te délectes de son essence, l'empêchant de se réincarner dans son monde. Tu jettes la cendre de son cœur sur le sol.

Ton attention se porte sur le gris homme et son compagnon. Tu fais un pas. L'écho d'un souvenir lointain. Tu regardes tes mains. Un autre pas? Non, tu hésites. Pourquoi être descendu si bas, alors que le ciel est un véritable buffet?

Une lance crépite sur le sol. Tu trouves qu'elle te ressemble, voilà qui est curieux. Tu...

Tu t'avances et... non, je ne m'avance pas... tu t'avances et tu... j'ai dit non. Tu vas... je prends la lance et... tu la proj... non, je prends la lance de ces serres que sont devenue mes mains et je dissipe le pouvoir qui pousse mon corps à l'excès.

De la faille tu peux sentir l'insistance de son regard, tu n'en as cure. Il ne gagnera pas, pas aujourd'hui, ni demain. JE saisis mon sabre.

Je me retourne vers toi et ce qui sembles être un familier, consciente que je suis maintenant écarlate d'hémoglobine. Plutôt que de m'avoir redonné ma couleur, le retrait de l'onyx qui me possédait, à laisser le pourpre de la bataille s'incruster. Évaporé, l'aura qui m'entourait n'a pourtant rien enlever à l'animalité de mon regard scrutateur. Tu n'as pas l'air d'un Invocateur, car tu ne sembles pas avoir peur de moi, je ne crois pas non plus que tu es une Bête, puisque tu n'as pas encore essayé de me trancher en deux, peut-être es-tu l'un des miens?

Tu tentes de projeter des images dans son esprit, parlant à la manière des dragons, mais il ne te répond pas. Son esprit est peut-être fermé? Il n'est pas prudent d'ouvrir ses sens sous un Noir-ciel, tu en sais quelque chose. Le doute te ronge, mais tu n'as certes pas le loisir de tergiverser davantage, car l'influence que tu exerçais sous ta précédente forme se relâche et les dragons autrefois hébété par la présence d'un individu dominant, commencent à s'éveiller.

''J'ai perdu mon emprise comme chef de meute. Ils vont recommencer à attaquer.''

Le contournant, je me place dos à lui pour couvrir ses arrières, mon sabre, ancre avec le réel, à nouveau confortablement installé dans ma main. Je disperse mes ailes, cette manifestation de mon Aura n'est rien d'autre qu'une gêne dans un combat au sol.

''Il faut fermer le Noir-ciel.''

À juger par leur comportement et celui des dragons, l'homme en gris et la créature ne te semblent pas la cause de l'ouverture, peut-être pourront-ils t'aider à fermer la faille avant qu'un Gargantua ne pointe le bout de son museau, ou du moins, peut-être pourront-ils t'aider à tenir jusqu'à l'arrivé de Dikaios.

''Vanita.''

Je tourne la tête vers l'arrière pour regarder mes improbables alliés. C'est peut-être absurde, mais...

''Nous allons peut-être partager une fosse avant la fin de la journée et si l'un d'entre nous survit, il pourra au moins mettre un nom sur les exploits des autres.''

Je te sers mon sourire le plus carnassier, comme si vivre avec honneur et mourir dans la gloire était ce qui nous avait amenés tous ici.

C'est n'est pas la gloire qui attire les monstres de notre espèce au cœur d'un tel foutoir, non, ce qui nous appel est bien moins noble; le sang.

--

Face à la fin, sur ses lèvres se dessinaient mille et une promesses de jour meilleur; dans sa main, sa lame sabrait la nuit d'un éclair flamboyant de son immaculée blancheur. Au-delà de la terreur qui nous habitait, n'eusse été de l'étirement de ses lèvres gorgées de rouge vie, l'aube n'aurait vue le jour sans que nous n'eussions succombé bien avant.
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Glas

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Le chant du sabre Empty
MessageSujet: Re: Le chant du sabre   Le chant du sabre EmptySam 21 Juil - 17:43

Oui, la vue d'un autre être pensant que lui sur place, avais égailler son visage jusqu'ici horriblement ennuyer. Les hors-d'oeuvre draconiques, pourtant, avaient été sublime! Seulement, aucun d'eux n'avaient atteint en décadence, la délicieuse présence, de l'autrefois immaculée, qui devant ses prunelles, se trouvait fort affairée.  

Ses mouvements graciles et brutaux, goûteux paradoxe, rendait la vue de son combat bestial, magnifique. Qui aurait alors osé, détacher ses yeux de pareille friandise? Certainement pas lui, oh non! Le torrent sanguin, qui jaillissait au passage de la lame, avait ceci de fascinant, qu'il teintait et ornait de perles bourgogne, la femme sauvage! Un spectacle trop beau pour être consommée, trop vif pour être pleinement appréciée.

Il avait devant les yeux, le plat principal, celle qui allait transformer son banal pic-nique, en un véritable banquet! Il en salivait presque, son sourire, dévoilant partiellement, sa gourmande curiosité. Ici nulle concupiscence, que de l'intérêt marqué. Il l'avait regarder impunément, tout en laissant à Geata l'insigne tâche, de le défendre et, durant cet instant, elle lui avait rendu un regard tout aussi appuyer, indéchiffrable, comme la guerrière stoique qu'elle devait être.

Amusé, non honoré et bon joueur, il s'était légèrement incliner du buste, conscient d'avoir été pris à fixer une demoiselle, d'une façon qui ne sied guère à un gentleman. Mais, il ne regrettait absolument rien, car eut t'il incliner son buste plus tôt, il aurait alors, perdu de vue le splendide spectacle de la guerrière, qui se battait étrangement comme une dragonne!

Point de détail essentiel, qui comme les arrières goûts d'un bon vin, donnait le caractère requis à tout bon plat. Étrange analogie que de comparer un combat à une danse ainsi que de parler de vin, pour apprécier les compétences martiales d'un soldat.

L'homme gris, comme certains l'appelait n'avait de gris que son apparence, il était reconnu en certaines contrés pour ses déconcertantes comparaisons, qui n'étaient pas sans rappeler, son penchant naturel pour l'hedonisme et tous les thèmes s'y rapportant. Passons, pour le moment sur ces détails de moindre importance...

Son regard un instant détourné de celui de l'homme gris, elle avait regarder le ciel. Puis parler d'une histoire de meute et de contrôle perdu. Puis sans attendre, elle l'avait contourner rapidement pour se placer dos à dos avec lui, tout en ajoutant directement que le Noir-ciel devait être fermé, pensée futile, car évidente, mais qui rejoignait le sentiment initiale de Glas. Oh oui! La journée devenait de plus en plus, excitante!

Son nom, était tomber dans ses oreilles comme une harmonieuse musique dans le chaos cacophonique de la nuée de dragons au-dessus de leur têtes, comme une canopé hurlante et rugissante, qui insultait presque l'harmonie du prénom tri-syllabiques de ''Vanita''. Cette dernière avait inspiré à nouveau, entamant une seconde phrase qui ne laissait présager que très peu d'espoir pour la suite des choses.

Oh, il était vrai même pour l'homme gris, que les probabilités jouaient en leur défaveur, après tout, il n'étaient que deux combattants accompagner d'un grimoire fait pantin. Mais qui sait ce que le destin avait en réserve pour eux? Et puis il devinait sans la voir, la résolution de la femme, dont le dos touchait légèrement le sien, elle était froide et dur comme son épée était tranchante et sans pitié.

Glas. Un plaisir de partager ces hors-d'oeuvre avec vous. Geata, grimoire de mon coeur, aurait-tu l'amabilité de saluer la dame?

Biiiiien suuuuuuûr. Geata. Grimmmmmoooiirre de proffffession, pantiiin à temps perduuuuu, un plaissssiiiir, vvvvraiiiimmment!

Le ton grinçant du pantin, agressant légèrement les oreilles, Glas en regretta presque son choix de lui avoir demander de parler. Mais il savait d'expérience, que son partenariat, avec l'artefact reposait sur de menus détails comme celui-ci.

Torture inévitable, pour quiconque voulait avoir affaire avec les douze cercles, un simple grimoire qui plus ait, n'aurait eu aucun intérêt. Une récompense qui autrement, ce serait avérer inutile pour un douzième cercle, de toute façon fort futile. Maigre consolation, Geata, avait une personnalité et lui apportait une compagnie supportable, sinon agréable. Ce qui tranchait avec son ennui habituel.

Pour l'heure, il n'avait nulle intention de se retrouver dans une fosse, ni de d'enterrer qui que ce soit.

Oh. Vous savez, les fosses, ce n'est pas un de mes champs d'intérêt, bien que j'apprécie la pensée de ne pas avoir une tombe anonyme pour dernier lieu de repos. D'ailleurs à ce propos, vous excuserez, ma rudesse.

À ces mots, énigmatiques, l'homme gris avait, ouvert la bouche en inspirant profondément. Et commencer à aspirer une quantitée immense d'air à toute vitesse. L'élément étant si dense, qu'il en devenait visible, tourbillonant ainsi sur lui-même en s'engouffrant dans sa cavité buccale. Il avait fermé celle-ci brusquement, comme si rien ne venait de se passer.

Puis, tournant la tête en direction du mur compact formé par la nuée, il s'était tendu. Après un bref instant de flottement, moment d'éternité suspendu aux crochets du présent, il l'avait ouverte de nouveau pour expirer dans un cri brutal, guttural et puissant une lame solide de vent qui avait ouvert un espacement dans les rangs draconique.

Rapidement, il avait bondit au devant de l'ennemi hébété, alors même que sa lame, aussi longue  que banale, semblait s'animer d'une vie, propre connectant des dizaines de petits tubes noir ressemblant à des veines le lond de son bras droit et de son thorax, elle prenait vie, soudainement couvertes, d'yeux, de griffes et de bouche aux dents tranchantes. Son arme était celle d'un chasseur...

Et pour qui savait entendre, la souffrance de sa lame était infinie, elle dégageait une aura tourmenté, qui fit reculer les moins hardis et fuir pendant un bref instant les couards. Lorsque son geste termina sa course, il acheva de trancher les huit dragons, restants. Ouvrant en deux les flots de la nuée, coupant en deux le Noir-ciel. Un sentier, de calme factice devant eux, menant ainsi droit à la brèche.

Il nous faut nous hâter! Ils vont se regrouper, mon arme est mortelle, surtout pour moi. Je ne peux maintenir la voie ouverte devant, que pour quelques précieuses secondes. Si vous m'amener à la brèche et que toi et Geata défendez mes arrières, durant quelques moments je devrais pour remédier à ce désordre... Vous vous sentez d'attaque ou en d'autres mots, m'accorder vous cette danse?

Avait-il demander, avec un clin d'oeil ironique et sourire excité aux lèvres, oui vraiment, l'homme gris, Glas, prenait son pied et qui sait? Peut-être même prenait-il aussi son second pied, avait-il songé en riant sous cape...
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