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 La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.

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Ora

Ora


Messages : 5
Date d'inscription : 14/07/2015

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MessageSujet: La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.   La route n'est jamais aussi longue qu'un titre. EmptyMer 13 Déc - 22:07

Je tombe, sans cesse, je tombe, je chute dans une infinie descente de principes qui m'échappent sans contredire mes lois, comment expliquer la vie, l'univers et tout le reste, alors que je ne fais que tomber; la question s'évapore, mais la réponse persiste, la chute est inéluctable, les systèmes, peut m'importe celui choisi, chute; le monde n'est pas statique, aucun monde n'est statique, cet endroit que j'ai choisi, peut-être m'a-t'il choisi, peut-être, mais aussi invariable et immuable la règle est pourtant équivalente à l'impacte des mots que j’emploie pour décrire et écrire le sens des choses; comment dire, il y a la chute; il y a cette jeune étoile jaune, elle chute, il y tourne autour de celle-ci un nombre fixe de corps célestes, l'un d'entre eux me plait, l'un d'entre eux est vivant, bleu, vert, brun, rouge et il chute; ce système est le système solaire; solaire comme dans Soleil; Soleil comme l'étoile jaune qui lui donne vie et ce système chute; rien n'est accroché, rien n'est fixé; ce système tourne autour d'un plus grand, en chute lui aussi; celui-ci tourne autour d'un autre système, toujours en chute; c'est à croire que l'univers entier chute, mais comment le pourrait-il si nous chutons à l'intérieur de celui-ci; la question est perturbante, mais impassible j'observe, je m'abstiens, neutre, nous avons choisi de ne pas intervenir, l'espace, le temps, nous étions un, nous étions, mais ne sommes plus; seule, j'avance, je cours au-devant, je ne sais pas ce que je cherche, mais je trouve; cette planète bleue, ces gens; ils sont intéressants à voir tourner, à voir chuter; certain pense avoir compris que le monde tourne, que le temps avance et que l'univers tombes, d'autres savent qu'ils ne savent rien, d'autre ne savent pas qu'ils ont tout compris, l'essence de la simplicité, la rotation, la ligne droite du temps; le cadran est absurde, mais la route est belle; j'aime cet endroit, je ne sais pas ce que je cherche, mais je trouve, c'est une certitude, le temps ne sait prendre le temps de prendre le temps d'apprécier le temps qui passe à temps de temps en temps, mais pour une fois, il me semble que je peux prendre mon temps, tendre la main, caresser le spectre qui me pourchasse sur ce rouge tricycle; j'aime cet endroit; je suis inhumainement relative, bien que calculable par ma vitesse, car c'est bien ce que je suis, je m'écoule cependant de manière indistincte et modulable pour ces étranges créatures; une nouveauté pour moi, surprise, j'aime cet endroit, cette petite terre qui tourne et tourne sans cesse; Espace, je sais que tu sais et je comprends ce qui a attiré tant de nos semblables, tant de tes enfants; qu'il est dommage de les voir se battre, mais je suppose qu'il est nécessaire de te reconstruire et de te déconstruire, après tout, le monde chute et chute et tombe et tombe; tout comme nous, tout comme eux, impassible j'ai fait le choix d'honorer durant un temps la fin des temps, mais me voilà à rêver que j'ai fait mon temps; la rougeur de son tricycle me rappelle ma route, le brun de ses cheveux m'évoque cette terre, les questions que supposent ses yeux répondent aux nôtres; je vois tout; je visualise l'univers dans sa grande rotation sur mon corps et sa chute à l'intérieur de ton corps; mais seulement, je réalise que toi, je ne te vois plus, tu me manques soudainement, peut-être n'avais-je jamais pris le temps de penser à tout ce temps passé ensembles, impassibles, à regarder les mondes, les univers; caché à mes yeux; la révélation est pourtant ici, à rebours, je vois; des milliards de cette chose qu'ils nomment années, une guerre immémoriale, un combat cellulaire, évolutif; je vois les possibilités, les erreurs de parcours devenant subitement normalité; du chaos infini se distille une forme; deux personnes s'aimant dans ce maelstrom d'incertitude dans lequel tout est fait sans être fait, dans cette tempête dans laquelle rien n'est fait sans être défait et toi, toi je te vois; te voilà dans ma salle de classe, tes cheveux bruns, ton regard farouche; te voilà au sein de ta mère, te voilà graduant, te voilà avant de naitre, te voilà; te voilà distillé à partir du chaos, soufflé par les ailes d'un papillon, le pollen qui ta vu naitre, tout est lié, toi et moi, tout comme nous l'étions lui et moi; le temps n'oublie pas, j'ai saisi et tu me saisis, j'ai soif de toucher, gouter, voir, entendre et surtout, j'ai soif de vivre; impassible je regarde le monde, simultanément je te vois naitre, vivre, mourir, simultanément je vois cette terre qui tourne autour de cette étoile, qui tourne et chute; je comprends, quand tu m'as vu, tu ma choisi, impassible j'observe le monde, plus jamais; à présentement, c'est évident, tu es mon présent au présent; ce garçon qui sort, cette entité enflammée, brulante de sa passion fascinante: ''Alors Alice, j'ai entendu dire que tu te faisais tutorer par mademoiselle Ora'', la voix s'élève dans le tumulte, ils nous ont enfin trouvé, cette cloche qui sonne n'est que le début de ce combat, de cette lutte qui n'en finira jamais; le chaos de vos vies; la chute.


Dernière édition par Ora le Jeu 14 Déc - 8:30, édité 2 fois
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Deos
NPC sans visage



Messages : 2
Date d'inscription : 13/12/2017

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MessageSujet: Re: La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.   La route n'est jamais aussi longue qu'un titre. EmptyMer 13 Déc - 22:13

-Alors Alice, j'ai entendu dire que tu te faisais tutorer par mademoiselle Ora?  Ça doit donner un sacré coup de pouce quand la prof de maths te donne la matière en privé! J'aurais justement besoin d'aide avec certaines formules pour l’examen... Je demanderais bien de l'aide à mademoiselle Ora, mais elle m'intimide un peu pour tout dire...

La gêne est réelle et bien visible à la manière du rouge colorant ses jeunes joues, c'est que la charmante mademoiselle Ora est bien jolie aux yeux de l'adolescent, dommage qu'elle soit, peut-être, peut-être, une...

-Je pour..rais...

Il bredouille un début de phrase et sa couleur revient.

-...peut-être t'aider dans une autre matière en échange? Je suis plutôt solide en chimie, entre autres.

Il est solide en chimie c'est peu dire, il les vois, les atomes d'oxygène et d'hydrogène, les réactions chimiques, les flammes. Personne ne le sait, personne sauf lui et monsieur Fuego, son nom est bien Fuego à ce prof de chimie? Est-il seulement professeur? Il donne des cours ici, alors il doit bien être professeur, cet homme chaleureux. Tous deux savent qu'il y a plus.

-En tout cas... Si ça t'intéresse, j'aurais du temps après la deuxième période... J'ai la permission, ou plutôt, Monsieur Fuego ma donné la permission d'utiliser le labo de science pour étudier.

Nouvelle attaque de rouge. C'est qu'elle est aussi très jolie sa camarade de classe. Lui qui n'a jamais été très volubile en présence des dames... Dommage, vraiment dommage.

-Leslesles... Les techniciens passent de temps à autre, alors on sera pas vraiment seule, t'en fais pas.

Au fond, il n'est pas vraiment méchant, mais il a un rêve, il a un pouvoir, il a un mentor... Peut-être, seulement, peut-être ce sont-ils trompé, peut-être, il espère, que mademoiselle Ora et Alice ne sont que deux femmes tout à fait normales, auquel cas, la vie reprendra son cours, à l'image de cette flamme qu'il aime tant, bougeante, changeante, fascinante et dévorante; le chaos de sa vie.
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Alice Duvalier

Alice Duvalier


Messages : 6
Date d'inscription : 15/07/2015

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MessageSujet: Re: La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.   La route n'est jamais aussi longue qu'un titre. EmptyMar 6 Nov - 20:25

En sortant de mon cours, je me fait aborder par un garçon. C'est assez étrange en soit. Surtout venant de celui-ci. Je sais que je le connais, il est dans la plupart de mes cours depuis, depuis quand en fait? Oh, je le connais, mais pas très bien. Je me demande, en repensant au vortex, si, je l'ai imaginer quand je me trouvais partout? Ou bien, si je le connais de mes expériences d'avant Ora. Contemplative, douce et bienveillante, je me suis arrêté et je l'écoute. La curiosité polie peinte, sur mon visage.

Ora l’intimide? Hum. Je peux me mettre à sa place pour tenter de le comprendre dans sa façon de la percevoir, mais je n’y arrive guère. Est-ce parce que nos esprits ne sont qu’un ou bien parce que, distraite, souvent je m’égare dans le temps des endroits où je me tiens? Bien des questions, peu de réponses.

-Tu sais, je pourrais probalement te donner un petit coup de main, avec les formules pour l’examen à venir. Je t’assure que Mademoiselle Ora gagne vraiment à être connue! Elle est charmante et attentive. Elle m’a beaucoup aider a appréhender concrètement les théorèmes plus abstrait.

Je n’arrive pas à savoir si ce sont mes paroles ou bien ce qu’il s’apprête à me dire qui le font bégayer de la sorte, mais j’en suis presque gênée pour lui. Je fais de mon mieux pour garder mon air bienveillant, je ne veux pas qu’il croit que j’ai pitié, de lui. La honte qu’il en ressentirait ne ferait que l’humilier davantage, alors que la situation semble bien suffisante par elle-même.

Pendant qu’il tente de terminer sa proposition, un sentiment étrange me tiraille dans toutes les directions comme si mon corps tentait, par un étrange procédé mathématique, d’agrandir mes angles tout en effectuant des multiples translations de ma personne dans la présente situation. Je me sent étiré dans l’infinité, un point central dans le plan cartésien, de mon existence présente.

Il achève finalement sa phrase, sa proposition. Je cesse de me propulser à toutes vitesse dans le théorème de ma propre vie. L’attention de la présence est fixer sur une coordonnées trop abstraite pour moi, quand j’arrache enfin mon regard interne au phénomène, la situation me laisse avec une drôle d’impression.

Je suis malaisé. Il est malaisé. Elle est excité. Nous ne sommes visiblement pas affecté pour les mêmes raisons.

-Hey, bien, je ne dirais pas non. Je dois après tout améliorer mes notes en chimie et si je peux t’aider avec tes équations, l’échange sera équitable.  Mais, euh, c’est que je ne suis pas vraiment, disponible après la 2e période... Je devais me rendre en récupération de musique.

Le silence est lourd. Je le trouverais charmant, si seulement, il n’éveillais pas en moi, ce sentiment d’inquiétude. Comme si derrière la demande se cachait, un dévorant démon.

-Tu sais quoi? On a le fuego sacré ou on ne l’a pas! Ha ha! Je regarde ma programmation avec le prof de musique et je te rejoint au labo, si je suis dispo, sa te va ?

J’espère ne pas l’avoir froissé. L’étrange sentiment, me pousse à me préparer à cette rencontre, au vu de l’excitation latente d’Ora. Et de mon inquiétude, mon malaise. As-tu, toi aussi ressenti ma fébrilité? J’espère que tu m’aideras.
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Deos
NPC sans visage



Messages : 2
Date d'inscription : 13/12/2017

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MessageSujet: Re: La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.   La route n'est jamais aussi longue qu'un titre. EmptyMer 1 Jan - 16:33

-Le fuego sacré? Ahaha... Elle est bien bonne! Je ne peux pas dire que je n'y ai jamais pensé...

Malaise à nouveau. Il trouve la plaisanterie mi-fige mi-raison ce jeune homme! Oui, il y a déjà pensé, mais l'idée de se moquer de ce professeur lui fait un peu peur, c'est qu'il est particulier ce monsieur Fuego, qui sait ce qu'il ne sait pas?

-D'a..d'a..d'acord! Oui, la musique c'est pas facile cette année. C'est drôle quand même, l'année passée je maitrisai ma flute sans...

Oh la la! Pauvre gamin, le voilà rouge, il faut l'avouer, il a le béguin pour la douce Alice depuis la première, ah! Le destin, le temps qui s'écoule entre deux êtres, un fleuve de vie et de possibilité les séparent. Comme il est dommage et beau de voir l'éventail s'ouvrir! La vie est belle et cruelle.

-Oui, bref... Je hum... Oui, le nouveau prof de musique de cette année il est très sévère, disons... J'ai entendu dire qu'il était au Conservatoire, tu sais, cette école de génie de la musique? Je me demande ce qu'il fait ici...

Reprise de contrôle, monsieur Fuego a bien choisi son élève! Il bouille, mais le couvercle revient vite sur son chaudron.

-C'est quand même étonnant la quantité de professeurs exceptionnels dans leur matière que nous avons cette année, tu trouves pas? Je veux dire... Je suis fort en chimie, mais j'ai quand même besoin d'aide en math, alors que les maths c'est un peu la base de la chimie... On dirait que...

Pourtant, il s'échauffe à nouveau, est-ce la température ou le rouge de ses joues? Sur sa langue une possibilité veut naitre. Tentative de réconfort, besoin de sécurité, de savoir que tout ira bien, que rien de trop terrible ne l'est attend?

-Alice, je...

Ding dong! Sauvé ou brisé par le gong? Ah! Cet éventail.

-Oh non! Mon cours est à l'autre bout de l'école! À peut-être plus tard Alice!

Et le voilà qui court! Que tu cours ou que tu marches, ton destin arrive, mais allé, cours au-devant, reste toujours à l'avant, ne perd pas ton temps ou il viendra, ton temps, oh oui, il viendra!
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Alice Duvalier

Alice Duvalier


Messages : 6
Date d'inscription : 15/07/2015

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MessageSujet: Re: La route n'est jamais aussi longue qu'un titre.   La route n'est jamais aussi longue qu'un titre. EmptyVen 29 Mai - 23:58

La gêne qui était palpable semblait s’être brièvement dissipé lorsqu’Alice avait blagué sur le nom de famille de l’enseignant de chimie M. Fuego.  Cependant, tout aussi vite que le rire de son camarade avait fusé, elle avait ressenti, une turbulence dans les possibles et sentie l’équation lui échappé.

Presque comme si le sens de la priorité de l’opération avait été autre part, il lui semblait avoir devant les yeux des mathématiques au schéma si complexe que l’essentiel de la leçon venait de lui filer entre les doigts. Le jeune homme, tout rouge, venait de lui ravir sous le pied un indice essentiel. Oui, peut-être, mais lequel?

La pensée fugace, s’effaça rapidement de son esprit. Oui, la musique et la flûte… Errh. La formulation, était, pour le moins douteuse.

-Ha ha ha! Oui, en effet les instruments à vent, la base de la musique au secondaire.

Petit rire gêné, j’espère qu’il n’aura pas l’impression que je me moque de lui. Heureusement, le voilà déjà qui change de sujet, merci oh, Ora!

-Oh, oui, tu as raison j’ai entendu dire la même chose. Il est vraiment talentueux à ce que l’on dit! J’admire vraiment son talent au piano et violon. Si j’étais un peu plus talentueuse, je crois que j’aurais moi-même aimer faire le conservatoire de musique. Ha ha! C’est une bonne chose d’avoir des rêves, j’imagine.

Alice, pendant un instant se laissa prendre par le flot infini de notes qui dansait dans sa tête selon un nouveau ballet, qu’elle n’avait jamais vraiment, avant aujourd’hui, entrevue les consonances mathématiques de cette rythmique si intime qu’avais la musique! Bien plus qu’une onde sonore riche et varié, pendant un petit instant d’éternité, il lui avait sembler comprendre comment la fabriquer.

Là tout proche, aux limites de sa conscience, le rire fin d’Ora avait retenti bref, rapide, cristallin et subrepticement avais naquis sur son visage l’ombre coquin, d’un sourire satisfait. Puis, sa concentration de nouveau brisée, rompit la magie du moment, la magie du temps.

-Ah. Oui, nos… Enseignants, tu disais. Nous avons en effet, nombre de professeurs de qualité. C’est inhabituel, mais une fois encore, j’imagine que nous pouvons mettre le tout, sur le compte de la chance, n’est-ce pas?

Alice regardait le garçon et senti que pendant une seconde allait lui dire quelque chose d’essentiel, tous les signes invisibles le montraient! Mais, une fois encore l’instant d’immobilité mourut aussi vite qu’ils leur étaient apparu.

Son de cloche.

Perdus par le gong, lui semblait-elle.

Dommage. Triste même, fâcheux. En le voyant courir vers son Destin, elle ne put retenir les mots qu’elle lui cria.

-Tu sais quoi? Retrouve-moi dans la cafétéria après les cours, je pense que nous avons des études à entreprendre!

Puis, sans autre forme de procès, elle entra en classe en comptant distraitement le nombre de pas la séparant de son bureau, en retrouvant automatiquement l’angle sous lequel, la lumière frappait le tableau, soit exactement 48 degrés, ce qui reflétait exactement l’heure par rapport à la position du soleil dans le ciel de ce début d’après-midi.

Au rythme presque musical de son flot cognitif, Alice, en oublia presque de remettre son travail d’histoire en entrant. Car, l’onde presque palpable de bruit blanc dans sa tête l’entraînait lentement vers le Destin qu’elle s’était elle-même choisie plus tôt.
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