Aegis Military Service

-Caporal! Caporal Lynch! Le Sergent chef Lee m’a demander de vous remettre les ordres pour votre nouvelle affectation.

Lynch, avait regarder arriver le jeune private, l’uniforme de travers, couvert de pluie, l’air désespérer d’avoir tant couru pour le trouver. Il devait être nouveau, puisque tout le personnel d’AMS était parfaitement au courant de ses petites habitudes. Il aimait prendre des grandes bouffés d’air pollué, sur le tarmac, près des Hélionef de transport.  
Leur dernière mission avait été facile, une simple extraction. Mettre la main sur un colis au point B, pour le ramener au point A.

Dans ce cas précis, un homme. Un transfuge de grosse compagnie, qu’un client anonyme aux immenses moyens financiers, souhaitait reprendre dans sa corporation. Aegis, était le facilitateur, le lubrifiant diplomatique, pour faciliter la transition et prévenir les frictions.

Ouais, Lynch, était un vrai poète, le genre qui aimait savourer un verre de bourbon, avant de prendre la voie des airs avec son escouade. Une personne raisonnable, responsable et tout as fait stable, un professionel. Cette pensée le fit sourire, un instant, quelle ironie! Il avait regarder le jeune soldat, complètement dépasser par les événements et très probablement, victime d’une plaisanterie de la part de son chef de section, qui, il le savait, connaissait très bien ses habitudes.

-Private, la prochaine fois qu’on vous dit de venir me chercher, passer directement par ici ou par mes quartiers au niveau F, section 2, appartement 427. Sa vous éviteras, de vous essoufler dans tous les sens.  Donnez-moi les ordres de mission.

Le bleu, soulagé par le ton de son supérieur, lui avait tendu une puce électronique translucide, de la taille d’un cachet d’aspirine. Tout en prenant la peine de se présenté brièvement avant de repartir à fond de train, dans la direction opposé.

-Private Long, Caporal! Merci des conseils! Je dois y aller, monsieur, je suis attendu!

Blake, avait insérer la puce dans une petite fente, juste derrière son oreille droite. Un instant plus tard, se superposait devant sa rétine amélioré l’image animé du général de Brigade. Dans ses tympas, son implant auditif, il entendait la voix de son supérieur lui donner ses nouveaux ordres.

-Caporal Lynch. Votre nouvelle section vous attends au Hangar 5. Félicitations pour la promotion de Sergent, vous prenez en charge un nouveau groupe de soldats. Vos nouveaux quartiers seront au niveau H du batiment. Vos effets personnel ont été transférer déjà. Les coordonnées exacts de votre nouveau logement, sont maintenant ajouter à votre navigateur virtuel. Si vous avez des questions, adressez-vous au Sergent chef Lee. Rompez!

Une fois l’enregistrement terminé, la puce s’était désengagée toute seule, de son implant cognitif. Lynch, peu intéressé aux promotions, avait pris tout son temps, soit une bonne heure pour se rendre au Hangar, sachant que sa section l’y attendrais surement. Il repensait à ses conseils au soldat débutant et se disait, que lui aussi finalement, passerais pour un dérangeant supérieur, maintenant que ses quartiers avait changer d'endroit... Ah bah, les chances pour qu'il le revoit dans un avenir proche étaient minces de toute façon. Avait-il songer.

Un seul truc le démangeait, pourquoi lui confiez une section et surtout, aurait-il la chance de choisir lui-même ses sous-officiers? Il se posait toutes ces questions, en chemin vers le Hangar 5.

Ouais les choses ne s’étaient pas passées comme il les avaient anticipé. Oui bien sûr, il était habillé en civil, sans aucun égards pour le décorum et évidemment, il avait bu avant d’arriver, mais, ces choses là arrivaient parfois. Et puis, il n'avait jamais voulu avoir de promotion, alors pourquoi faire des efforts?

Quoiqu’il en soit, à son arrivée devant le Hangar 5, le sergent chef Lee, semblait déjà lui chercher des noises. Il était là, immobile, les mains derrière le dos dans une posture, raide. Son regard sévère, poser le va et vient du personnel civil et militaire. Comme un monolithique colosse de Rhode, qui aurait mystérieusement fait moins de 5 pieds et 8 pouces de haut. Étrange, mais quand même fier.

Blake, lui, flasque en main, avançait d’un pas traînant, vers le lieu de ses nouvelles responsabilitées. Et cela allait s’en dire que le sourire, n’était pas vraiment au rendez-vous. Oui, le positivisme, sa le connaissait, mais pas en ce lieu, ni à cette heure tardive. Et en ce qui le concernait, la seule classe qu’il était en mesure de montrer, s’apparentait davantage à la stature d’un poivrot.

Aussi, bien qu’il s’était avancer, lentement et avec la nonchalance d’un individu qui aurait le droit de fouler le sol où il se trouve, il avait été repoussé sans ménagement par les gardes de faction à la porte du Hangar 5. Le sergent chef Lee, agaçer, lui avait, sans ménagement et sans le reconnaître adresser la parole.


-Bouger vous de là! Seul le personnel militaire est admis dans cette zone. Ce Hangar est une zone a accès restreint! Passer votre chemin, civil!

Évidemment, le ton cinglant, aider par le relâchement causer par l’alcool, avait provoquer une forme de défi chez Lynch, qui malgré son état avancée d’ébriété, restait conscient de l’image qu’il projetait surement en ce moment.

-Sergent Blake Lynch au rapport, Sergent chef Lee! Je viens inspecter ma nouvelle section. J’espère ne pas les avoirs fait attendre trop longtemps, monsieur!

Son sourire, narquois, avait défier son supérieur inconscient que cette attitude merdique lui vaudrait surement de fer un tour en cellule d’isolement.

-Sergent Lynch... Mais qu’est-ce qui ne vas pas chez-vous? Vous recevez une promotion et une section d’hommes à commander, assortis d’un quartier d’habitation plus vaste et confortable que le précédent et vous voilà, ici, saoûl comme une botte, sans le moindre égard pour l’image d’AMS! Vous êtes une des pires raclûre que je connaisse et pour tout vous dire, si la décision avait été la mienne, cette section, ne serait pas la vôtre! Mais, les ordres, sont les ordres! Vous avez deux heures pour rassembler vos hommes et leur montrer, leur quartiers. Après, présentez vous au niveau W, vous passerez les 24 prochaines heures de votre vie au trou! Rompez!

Merde. Pas le trou. Il détestait l’endroit parce qu’à l’arrivée, ils vous prenait tout ce que vous aviez sur vous. Et sa voudrait dire, que sa flasque, serait surement vide lorsqu’il la retrouverait après. Et puis, cette fois-ci, il ne pourrait pas se dispenser de s’y rendre, autrement il risquait la cours martiale, pour manquement à l’honneur et donc, un potentiel licenciement. Licenciement, qui sonnerait la fin d’un salaire, mais également l’impossibilité de tirer légalement sur des gens et la possibilité de consommer de l’alcool à outrance.

Sans se laisser démonter par les remontrances de son supérieur, il avait saluer vaguement puis s’était diriger vers un groupe de 10 à 12 personnes qui semblait flâner près d’un immense Cobalt CX immense transporteur de troupes militaire, à décollage vertical. À mesure qu’il approchait, il tentait de garder son attention sur ses futurs hommes. La plupart, semblaient, intimider par le hangar, qui abritait en plus du Cobalt, pas moins vingt-cinq Valkyr, aéronefs de combat rapide, employé pour des frappes stratégiques.

Sur la douzaine d’individus, son regard s’était attardé sur cinq personnes. D’abord, un jeune gars, qui semblait pris de grande souffrance, à quatre pattes sur le sol, cherchant son air, un autre qui servait de table dans les débris épart d’une caisse de munitions, puis enfin, sur deux autres hommes, dont un rouquin au regard volontaire. ils se tenaient, tous deux, le regard tourné vers une femme à l’allure sauvage. Autour de cette dernière, une zone tampon, personne de trop près, ni trop loin. Intéressant, il semblait avoir devant lui, une subalterne dont l'autoritée, musclée serait sûrement utile.

-Bonsoir à tous, je suis Lynch ou Blake, et/ou votre Sergent. Je ne voulais pas de ce job, je n’en veux toujours pas, ainsi va la vie. Avec un peu de chance, vous ne m’aurez pas comme Sergent bien longtemps. Vous constaterez, que sur vos interfaces de navigation, s’affiche un message entrant de ma part. Ce sont les indications pour vos quartiers. Je ne suis pas à cheval sur le règlement, comme vous le constatez en ce moment de visu. Votre opinion, je me tamponne avec. Faites vos preuves sur le terrain ou demandez un transfert d'unité.

Il leur avait laissé, un instant pour souffler. Puis avait poursuivi:

-J’ai cru comprendre que j’avais le choix de mes sous-officiers. Donc, toi là-bas, oui toi le rouquin, félicitations! Tu est Lance-Caporal. Sa te donne le droit à rien de nouveau, sinon le droit de porter le blâme avec moi et quiconque d’autre recevras un grade dans la section. Enjoy! Ah! Trouve moi un médecin pour ces pauvres bougres!

Il en avait marre. Il aimerait tellement pouvoir faire comme la femme aux cheveux rouge assise sur un de ces hommes et pouvoir se foutre du monde entier! Tout en sacrant doucement, chaque fois qu’une pièce de son arme tomberait sur le sol. Mais non! Il fallait qu’il soit en charge et qu’il aille au trou!

Sentant la fatigue le gagné, il s’était avancer vers elle, tout en récupérant en chemin, le percuteur de son Stinger modèle 4, qui avait glisser hors de sa portée. L'avait déposer près des autres pièces de son arme sur le dos du bleu inconscient. Puis, il avait déposer l’insigne de Caporal juste à côté, en lui marmonnant un vague:

-Félicitations! Tu est caporal. Une rasade de Bourbon pour célébrer?

Flasque tendu, il attendait nonchalant, qu’elle prenne la flasque, qui reposait dans sa main métallique, attaché à sa prothèse militaire, vestige d'un souffle d'explosion lors de sa troisième mission pour Aegis, presque trois ans auparavant. Dieu, que son lit serait confortable, ce soir!

Elle m’avait regarder avec une certaine curiosité, comme incertaine, de la conduite à suivre. Peut-être songeait-elle à me frapper comme les deux autres ? Ou même peut-être à m'adresser la parole, si elle le jugeait pertinent.
Indéniablement, elle avait complètement ignoré mon discours, ce qui n’était pas plus mal de toute façon.
En général, je préférais donner des ordres sur le terrain et tirer sur les déchets que la compagnie, me désignait. Le reste, c’était seulement des prétextes pour acheter de l’alcool et justifier mon dernier vice, les armes.

En fin de compte, il m'avais sembler que c’était la promotion et l’insigne de caporal, qui l’avait pousser à me parler. Bah. C’était déjà un départ. Meh. Probalement plus l'alcool, en fait. Elle connaissait ses bourbons, une qualité non-négligeable!

Je m'étais permis un petit sourire en coin, puis avais repris ma flasque. J'avais remarquer que son bras s’était légèrement détendu, du fait de l’alcool, surement. Tant mieux, je l’aimais bien et j'étais sûr que le pauvre fossile qui saignait sur le sol aurait vraiment détester qu’elle se fâche à nouveau.  

J'avais ranger par la suite, ma flasque sur ma ceinture, dans une petite pochette en cuir. Et constatait, avoir oublier de prendre mon holster avec moi. Shit.

Elle m'avait ensuite demander, à peu près en même temps que je remémorais mon absence d'insigne et d'uniforme, qui je pouvais bien être.

Ah. Merde. Fuck! Putain! Cette question, était complexe, tout ça pour un grade. J'aurais pu ne pas me forcer, comme pour les autres poivrots, mais j'avais senti qu’ici, elle avait le respect des autres. Alors, je me devais de faire mon travail. Rahhh!
 
-Sergent Blake Lynch, je suis l’officier commandant de la section à partir de maintenant semble t’il. Uhhh. Pas que je sois débordant d’excitation. Si j’avais pu choisir, je serais rester dans mon ancienne section, dans laquelle je ne suis pas en charge. Mais bon. Un peu comme toi, ont choisi pas toujours nos responsabilitées. Alors autant profité de nos promotions respectives, s’acheter du bon alcool et des armes de meilleur qualité.

Mon expression déformé par l’ennui je m’étais assis à ses côtés, tout en remontant prestement son arme. En quelques gestes habiles, je posais d’abord le canon dans la culasse et le fit reculer jusqu’à ce qu’il s’y verrouille, puis replaçait le ressort à l’intérieur de la chambre de tir que j’assemblai par la suite avec la poignée avant de monter la culasse et le canon, par-dessus.

Puis, exactement trente secondes plus tard, je ramenais la culasse vers l’arrière, avant d’insérer un chargeur dans son logement, puis d’engager en relâchant celle-ci, une balle dans la chambre.

-J’aime bien ce modèle, un Stinger No. 4, non? Relativement fiable. Sa vrai force réside en l’absence d’électroniques ou de contrôles de visée intégré à l’implant cognitif. Très efficace contre les grenades EMP. La plupart des soldats, ne savent pas tirer sans implant connecté à leur armes. Pathétique. Une chance que tu ne fasse pas partie de ces losers. Tu devrais essayer les munitions de céramique, c'est plus versatile.

Pour une fois que j'avais du plaisir, ce soir. Voir de toute la semaine.

-Bon. J’avais besoin d’un bon officier en second comme toi, tes armes et tes goûts en matière d’alcool m’inspire encore plus, dans ma décision. Toi et le rouquin vous serez tous les deux mes officiers. Vous respirez l’expérience. Et comme ni toi, ni moi, ne semblons aimer les promotions, ont devrait bien s’entendrent. Allez, quand tu seras prête, amène les hommes dans leur nouveaux quartiers. Ah et garde donc, cette flasque, elle est à demie pleine, enjoy. Je repasse vous voir dans 24 heures. D’ici là, quartier libre. Veille aussi à ce que le rouquin soigne nos deux carpettes. Merci.

Un petit salut, mou plus tard et j'étais, debout en train de m'étirer, sur le point de prendre la route, vers le niveau W, la prison.

“Hein?”

Tels furent les dignes mots prononcés par un grand homme lors de sa promotion. D’un geste plein de noblesse, il se redressa, prit une position galante, tout aussi digne que ses mots, avant de comprendre ce qu’il lui avait été demandé.

“Euh… ouais, okay.” De dignes mots, certes. “... Sergent.” Tout à fait.

Il contourna le monstre marin sur sa table de fortune, passa derrière le nouveau supérieur, marchant d’un pas presque rapide vers un endroit qu’il connaissait bien ; L’infirmerie. Après tout, quand on travaille avec un monstre de films, il faut s’habituer à ces petites balades.

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“Mais j’vous dis qu’j’ai b’zoin d’un mèd’cin, merde!” S’exclama-t-il d’un ton des plus honorables, avec un soupir tout aussi nécessaire. “Non! Vas chier! Maintenant, j’ai dit! Zilla fout ENCORE le bordel!”

À la mention du nom célèbre, le visage de la réceptionniste se crispa, alors que le charmant homme s’appuyait les mains sur le comptoir.

“Eh ouais,” martela-t-il en hochant la tête, lèvres pincées. “Y’a un type, là-bas, Dans la section H, qui se vide de son sang,” Il continua de parler tout au long de son attente. “Et tu vois, Je voulais bien l’aider, mais elle est assis dessus. Encore! J’te jure!” La réceptionniste n’écoute déjà plus les paroles posées du charmant jeune homme. “Et en plus on a un nouveau sergent! un nouveau sergent, tu réalises? Et en plus, il faut qu’on…”

Et il en fut ainsi jusqu’à ce qu’il rejoigne son unité.

Un digne homme. Certes.

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“... Non, mais tu sais, le secret de la recette, c’est les épices, tu vois, c’est comme avec les patates, ou… ou les cornichons, tu sais? Même détails qui ont l’air insignifiant, même importance capitale! Capitale j’te dis! Et- oh. Eh, j’ai un médecin!” dit-il au nouveau sergent, avant de remarquer qu’il était sur son départ. “Euh… Vous euh, vous partez, Sergent?”