Zilla et Cie.

-Ouais, ben, le nouveau sergent, c'est vraiment ce pilier de bar? Ont le sentait plus qu'on l'entendaient quand il nous a parler. Encore heureux, que Zilla l'est pas massacré! D'habitude, elle se gêne pas du tout! Vous avez-vu? Il doit l'avoir interrompue genre, je sais pas moi, au moins deux fois! Et pas une seule réaction de violence, de la part de notre nouvelle caporal! J'étais impressionné, pas vous les gars?

- Ta gueule Mitchell! Tout le monde s'en branle. Et puis, tu devrais faire attention à ce que tu dis, c'est pas parce qu'ont marchent ensemble à l'arrière, que sa veux dire qu'elle ne t'entends pas. Si tu continue, elle hésiteras pas à t'enfoncer la trâchée jusque dans ta moelle épinière. En plus, le Sergent a l'air de l'apprécier et il a fait comme si elle ne venait pas de défoncer, la gueule de l'ancien lance caporal. ALORS TIENS, TA PUTAIN DE LANGUE!

- D'accord, d'accord. N'empêche, que j'ai rarement vu un Sergent aussi nonchalant et si peu heureux de recevoir une promotion. Avec cette attitude, c'est à se demander pourquoi ont lui as confier le commandement d'une section. Et puis,  c'est pas tout, j'ai entendu des rumeurs dans le hangar 5. Semblerait, que ce soit un alcoolique notoire. Tout le monde serait au courant, même la hierarchie, pis personne ne fait rien! T'est pas curieux, Rodriguez? Avait dit Mitchell, en faisant un signe apaisant des mains.

Juan, s'était arrêté net, laissant le groupe les distancer un peu devant, avant de se tourner vers Mitchell, ce nouveau soldat, qui s'était joint la semaine passé pour remplacer un des pilotes de la section tombé au combat. Ses yeux, gris s'était tourner vers la recrue, scrutateur. Tandis que son visage, lui se crispait légèrement.

- Écoute! Et écoute bien! Je travail pour Aegis depuis un an et demi maintenant. Je connais Zilla depuis tout autant de temps. Elle, elle est dangereuse, instable, mais aussi vraiment fiable au combat. Elle est brutale avec tout le monde dans son camp, mais elle n'est jamais injuste. Tu ne connais pas la compagnie, ni le fonctionnement de notre section, tu était simplement un connard de réserviste de merde, qui en avait marre de ne rien faire. Alors, tu t'est dit que te joindre, à une compagnie militaire privé, sa paierait mieux. J'ai tort?

- Euh, ouais, la réserve, c'était de la merde. Il se passait rien et j'étais sous payé. sauf que les insultes, sont pas nécessaire Rodriguez! Je suis pas un bleu! Je ne fais que discuter! Tout ça, c'est bien beau, mais en quoi les états de services de Zilla, concernent le comportement du Sergent et les rumeurs que j'ai entendu?

Mitchell était en train de perdre patience. Pour de bon. Ses mains tremblaient, il s'humectait lentement la lèvre inférieure avec sa langue, comme en prélude à un discours bien senti. Sa devait être une permission agréable. Pas un purgatoire de l'enfer. Il devait aller boire un coup, se trouvez une salope à baiser et se réveiller avec un mal de tête de chien le lendemain! Pas faire de la politique et donner un cours d'histoire militaire, à un réserviste trop bavard.

- Lynch, ses états de services remontent à bien avant l'unification des corporations, il y a huit ans. Il travaillait pour Fenrir, une unité de forces spéciale, comme caporal. C'est cette même unité, qui aurait causer la signature du traité des corporations en faveur du Royaume uni. Fenrir aurait à l'époque confié, une section d'hommes, à Lynch. Leur mission était complexe, causer un débalancement immense pour forcer un traité politico-économique avec l'union européenne et mettre fin à une trop longue guerre.

C'était un coup de dés de l'état major, qui voyait diminuer leur chances de gagner contre l'union, une question de troupes et de ressources évidente, leur estimations donnait six mois avant de perdre la guerre à la fois économique et militaire. L'unité à été déguiser en terroristes. Ils ont pris d'assaut la principale compagnie d'aéronefs de l'union, Hornet aéronautique Corp. Lynch à été déployé sur place avec sa section.

En plus ou moins, trois jours, le royaume-uni signait le traité des corporations avec l'union, tout en ayant le monopole économique de production d'aéronefs militaire. Des rumeurs, disaient même que le caporal Blake Lynch aurait trouvé le moyen, suite à son opé noir, de ramener presque tous ses hommes en vie en sol Britannique! Une belle victoire militaire, assorti d'une dominance mondiale du marché des aéronefs, par Valkyrie corporation, les mêmes qui nous fournissent aujourd'hui nos propres appareils de combat, ironique.


Juan, laissa ses mots faire leur effet. Ce genre d'informations politique était générique. Ce qui était important ici, c'était l'unité Fenrir. Qui avait été créez en tant que force spéciale indépendante, financer par le gouvernement britanique.

- Donc, il a connu la guerre totale, il y a onze ans, Mitchell. Ce mec là, est un ex-membre de la force spéciale Fenrir, son expérience vaut de l'or pour une corporation de mercenaires. Il a commencer comme caporal en arrivant chez Aegis, en raison de son précédent employeur et de sa feuille de parcours. Donc, oui le sergent est nonchalant, mais surement pas inutile. C'est une légende, alcoolique certes, mais une légende quand même.


Sans attendre de réponse de la part de son collègue, Juan Rodriguez, pris les devants.

Dès, qu'il passa la porte du bar Le Drum mag, de vives odeurs, de poudre, de sueur et de bière vinrent aussitôt lui rappeler, qu'il avait 24 heures pour souffler, soit sa première permission en six mois. Que le commandant et les soldats trop curieux, aillent se faire voir ailleurs. Après tout, il était ici pour décrocher du boulot, pas pour discourir sur le bien fondé de se faire commander par un Sergent alcoolique, ex-héros de guerre...

- Salut les gars, la première tournée est pour la section du Caporal Zilla! Mitchell paie, parce qu'il est en retard et que c'est un connard! Absinthe pour tout le monde!

Sa serait une soirée inoubliable, pour certains et pour d'autre une vraie débauche qui ne laisserais que bien peu de souvenirs.

Si l’homme à la chevelure de feu est un noble guerrier chevauchant son destrier dans la mêlée, Juan lui, est un poète, un ménestrel qui raconte à qui le veut les histoires et légendes des valeureux compagnon d’armes.

Mais trêve de rêveries. Trêve de légendes épiques, Le charmant jeune homme plein de noblesse se préparait à une chasse, une chasse de compétition. Son adversaire était tout aussi valeureux ; valeureuse, devrait-il dire. déjà, son regard scrutait le champ de bataille… Le Drum Mag. Lieu de perdition sans pareil. Il n’y a que les ordures qui viennent ici, et les paladins grandiôse qui en chasse le mal! Et le regard du valeureux guerrier en dit long sur ses intentions. Il regarde tour à tour les poitrines opulentes et fessiers rebondis.

“Eh, Juan!” Dit-il en empoignant le cou de son comparse, pointant une noble dame accompagnée de sa cour. “Regardes moi ce cul, merde!” Il ricane avant de s’élancer à la poursuite divine de cette délicieuse dame.

Cette fois c’est la bonne! Cette fois il ne terminera pas la soirée intoxiqué dans les bras d’un cruel monstre abyssal… Cruelle, devrait-il dire. Le réveil fut certainement l’un des plus douloureux qu’il a connu.

Le Le Drum Mag. La meilleure place pour tester tes nouveaux nano-bébés, là où il y a baston, débauche, sang et bris mécaniques. Tu entres dans le bar d’un pas assuré, tes yeux t’affichant déjà le rythme cardiaque des gens de la place, ainsi qu’une brève analyse comportementale. Définitivement, ta mise à jour du logiciel d’analyse médicale a été un succès.

Tu repères rapidement un groupe hétéroclite, semblant être composé de gens solidement avancés dans leur état d’intoxication et tu te réjouis à l’idée d’avoir possiblement trouvé tes cobayes pour la soirée. Ne reste plus qu’ils défoncent la gueule à quelqu’un, pour que tu puisses les réparer. Après tout, les gens blessés, utilisés pour le progrès de la science, ça te connais, hein Perl?  

Tu avances avec fluidité, jusqu'à ce qu'un gars, pauvrement modifié, de quasiment deux mètres, t’accoste.

-Hey p’tite poupée, viens faire ton job et occupes-toi des hommes Dit-il en se pointant de manière peu subtile l’entre-jambe.

Non mais tu rêves ou il t’a mépris pour une IA de pute? Bordel de merde, ce petit inculte ne connait-il donc pas les transferts de conscience?

-Va te faire foutre, pauvre imbécile, et puis même une IA de salope aurait un bug juste à te regarder.

Rythme cardiaque du rustre à 142, coup vers ton visage imminent. Tu restes de glace.

Boum, crack, couinement. La main est brisée, c’est certain. Aucun os humain, et peu de mains artificielles, n’auraient pu réagir d’une autre manière face à l’alliage qui te compose, 90% platine et 10% or, produit d’une façon à ce que l’énergie de liaison entre les grains les empêche de croitre, rendant le tout, à la fois solide, thermorésistant, quasi impossible à user par frottement, mais assez flexible pour avoir une liberté de mouvement.

Ah, et puis, les autres, ils ne se battent pas assez vite à ton goût, alors tu continues le travail incomplet, pendant, que l’abruti se fixe la main, avec un air de chien battu. Tu frappes au visage, tu éclates les implants au passage, et puis tu lui défonce le sternum, puis lui brise les tibias d’un coup de talon-botte métallique. Quand il semble assez amoché, tu libères de ta poche un petit nuage de nano-robots, tous programmés pour réparer les blessures, autant physiques que mécaniques.

Hurlement, l’estropié se tord de douleur, comme s’il sentait de milliers de minuscules insectes marcher dans ses veines et ses organes, comme si…

-Fuck, merde. J’ai oublié mes bébés analgésiques chez moi. Dommage.

Tu te lèves, et calmement, doucement, tu vas vers le fond du bar. Il aura mal, mais il sera réparé d’ici à 15 minutes. Et puis, il n’avait qu’à ne pas te faire chier. Un par un, tes protégés retournent vers toi.

Besoin d’amélioration.

Juan, était là depuis seulement une heure et il était déjà saoûl. Tellement intoxiquer, qu’il avait presque envie de baiser une pute robotique du Drum mag. Elles n’avaient pas la meilleure des réputations, d’ailleurs. Souvent rouillées, mal réparées, il avait connu des hommes qui avaient perdu leur pénis pour moins que ça.

Cul sec! De nouveau, il s’était envoyé son verre de fort d’un trait. Simultanément, la musique agressante du bar, avait été brièvement enterré par le BLIP! Dissonant, d’un message en provenance du réseau Arkadia, sur sa rétine s’était imposé l’image animé d’une infirmière de la clinique médicale d’Aegis.

-Private Juan Rodriguez? Vous êtes bien le contact d’urgence du lance-caporal Lewis? Je suis au regret de vous annoncer que votre, euh, ami est décédé des suites de multiples fractures crâniennes et thoraciques. Nous...

Il avait mis fin à la conversation d’un clignement agacé de l’oeil gauche, juste après avoir entendu la nouvelle, insultant au passage l’infirmière de la clinique:

-Va te faire foutre SALOPE! Tu gâche ma soirée.

Il s’était levé, tout de suite, était ensuite monter sur la table pour crier la nouvelle à N3m0, mais il s’était fait interrompre par les cris de douleurs d’un enculé de la section bêta qui se faisait défaire le portrait par une magnifique Androïde. Fasciné, il avait entrepris d’encourager avec force cris, la combattante, qui avait le dessus sans aucun mal.

-OUAIS PUTAIN! EXPLOSE LUI LA GUEULE, LES CONNARDS DE LA SECTION BÊTA MÉRITE PAS LE RESPECT! BUTE-LE!

Incertain qu’elle ne l’ait jamais entendu, avec tout le vacarme ambiant, il s'était résolu à lui faire porter un remontant, en précisant que l’attention venait de Zilla. C’était tout as fait son type. Elle le remercierais, probablement, jamais. Il le savait, comme il savait bien des choses. Cela le fit sourire. N3m0 perdrait sa compétition et il y aurait contribué à sa façon.

Juste avant de redescendre de la table, il s’était tourné vers Zilla et le reste de la section pour leur annoncer la nouvelle :

-HEY! ZILLA, LES GARS! LE LANCE-CAPORAL EST MORT! VIVE LE LANCE-CAPORAL! FÉLICITATIONS N3M0!

OUCH!

Le sol était arrivé vite, normal vu la choppe métallique qu’il avait reçu en pleine tête. Il aurait une belle prune demain, matin. Songeait-il en évitant, le coup de chaise d’un des enfoirés de la section Bêta!

“... Comme les cornichons, tu vois?” s’exclama le valeureux guerrier, assis à une table, entourée de nobles courtisanes. Elles riaient, se pressaient contre lui, voyant la valeur du preux chevalier Tel qu’elle était réellement! Peu de gens pouvaient se vanter de voir la véritable valeur du capitaine N3M0! “...Ouais, non mais en fait, Le truc avec ça, c’est qu’il faut mettre une bonne huile dans le moteur!” Certes, peu importe ses paroles, les gentes dames n’étaient pas tout à fait intéressées. Les rumeurs tenaces à propos de ses implants particuliers, cependant, étaient on ne peut plus intéressantes pour de telles dames de la cour.

Après tout, qui ne rêve pas d’un homme aux performances surhumaines? Tel un demi-dieu, le paladin renaît de ses cendres plus fort, plus vaillant au combat! Comme il fut chanté autrefois, “L’amour est un champs de bataille”!

Il faut le dire, Le charmant homme fut interrompu par les nouveaux événements autour de lui. Tout d’abord, le… “combat”... Non. Le massacre de l’homme par l’IA sexuelle - bien sûr. Un homme d’une noblesse tel que N3M0 pouvait rapidement voir ce genre de chose - Attira son attention un peu, mais c’est principalement Juan qui obtenu son intérêt lorsqu’il prononça les mots “félicitations” et “N3M0”. Il en oublie presque que la sexbot vient de se faire aborder par Zilla.

“De quoi?...” il prit un moment pour réfléchir. “Ehhhh… MAIS C’EST VRAI!” D’un air victorieux, il réalisa finalement. Ce jour était un grand jour. Ce jour était celui de son couronnement!... plus ou moins. “J’ai une promotions! WOOOOOOOH!!!” S’exclama-t-il avec fracas, créant une vague d’applaudissement parmi sa suite de concubines, et même quelques petits cri de joie. Il n’en fallut pas plus pour que l’une d’entre elles se jette sur lui pour l’embrasser, le faisant basculer de sa chaise au passage.

Comme tout grand homme, Il réussit à garder sa chope d’alcool droite en tombant… pas même une seule goutte n’en tomba. Un grand homme, certes. Un homme digne d’être roi!

Sur ton visage se dessine un grand sourire métallique. C’était la première fois depuis qu’on avait téléchargé ton esprit dans un corps de machine qu’une personne ne te méprenait pas. Une vraie dame raffinée, et qui, en écrasant le pauvre con de tout à l’heure, te donnait l’opportunité de tester au maximum tes bébés. Et en plus, elle était pas mal, avec ses cheveux roses et son air de dure à cuire. Le bar semblait s'animer au son de l'annonce d'un nouveau lance-caporal, mais en tant qu'indépendante, tu t'en contre-foutais.

-Tu dois être Zilla… Merci pour le verre, ça me rappelle le temps où j’avais encore un système digestif. C’est rafraîchissant de pas me faire prendre pour une IA de cul. Dis-tu avec ta voix la plus charmante que tu peux trouver.

-Quoique, c’est pas que j’aime pas le cul, c’est que je suis pas un programme, comme tu as su le remarquer. Clin d’œil évocateur.

Un rapport te parvient sur ta rétine, tes nano machines ont non-seulement survécu aux bottes à cap, mais elles s’affairent maintenant à réparer la chose défigurée. Et puis, le voilà son anesthésiant, le coma.

Un homme tente de te frapper avec sa chaise, probablement un ami de l’autre, dommage, il ne savait pas que tu étais également équipée d’un détecteur de mouvement arrière, alors, sans cesser de sourire à la magnifique créature devant toi, tu attrapes la chaise, tire dessus, emmène l’homme proche, l’étrangle un moment, ne le regardant même pas, pour ne pas briser le contact visuel de ta possible nouvelle conquête, le projettes au sol, laisse un logiciel effectuer une rapide analyse corporelle, et lui perce précisément une couille de ton talon haut.

Pendant que la chose se tortille comme un petit vers pathétique sur le sol, tu lances à ta douce demoiselle :

-Non, mais, il a tenté de m’assommer, le gueux. Ça te dit de m’aider? Tu finis de le butter, et moi, je le répare avec mes petits pour tester leur efficacité. Ensuite, on peut partir ensemble, si tu veux.

Pour joindre la parole aux gestes, un petit nuage noir se déplace dans la pièce et commence à s’approcher, pendant que tu pousses du pied, dans un geste incitatif, le malheureux vers elle. Une tentation irrésistible, tu en étais presque certaine, ou ton analyseur comportemental aura besoin de réadaptation, après tout, rien de mieux pour se rapprocher qu'une bonne baston en duo.

Décidément, la soirée s’annonçait amusante.

Un coup de chaise, Juan avait rouler le côté droit. Deux coups de chaise, il avait rouler de l’autre côté. Puis, au troisième coup, alors que l’adversaire, un vilain humain à l’air patibulaire élevait à nouveau la chaise Rodrigueuz avait réagit.

BAM!

L’enfoiré de la section Bêta, avait reçu un pied dans les noix, virant instantanément au bleu. Larmes aux yeux, il s’était effondrer sur ses genoux, à peu près en même temps, que ces espoirs de famille, lui remontait dans la gorge.

Juan, soudainement sur ses deux pieds, lui avait balancer sa botte dans le visage, brisant son nez au passage, ainsi qu’une bonne partie de ses dents. Pendant que l’inconscience gagnait le premier connard. Juan, lui, avait pivoté sur lui-même, s’écartant de justesse du chemin d’une lame qui lui avait entaillé superficiellement la peau du bras droit.

Sans y réfléchir, Rodriguez avait fait jaillir de son ceinturon, jusque dans sa main droite, une matraque extensible, qu’il avait fracasser dans les côtes de son assaillant, délivrant au passage une dose de 80 000 volts. Sans attendre davantage, un second coup était partit, frappant directement le haut du crâne du pauvre gars.

-VA CHIER! JE VAIS TE FAIRE FRIRE PAUVRE CON!

Le conteur du groupe, avait pris un instant pour admirer la baston qui éclatait partout dans le bar. Un magnifique chaos, il était si soul, que le coup de poing suivant lui était arrivé en pleine gueule au ralenti. La douleur elle aussi, lui avait sembler, prendre des lustres à arriver.

D’un geste nonchalent de sa main gauche, il avait aggriper le bras du connard, qui était toujours en pleine extension, pour le tirer à lui. L’imbécile s’était pris la matraque en pleine bouche. Elle s’enfonçait partiellement dans la gorge du plouc, alors que Juan le retenait encore près de lui.

-DANSE! DANSE, RÂCLURE! DANSE!

Lui avait-il dit le regard fou, alors qu’il lui envoyait 80 000 volts de courant en continue via sa matraque, heureusement, portait encore ses gants isolés, autrement, lui aussi aurait danser le rigodon! Il s’était ensuite retourner un instant vers N3m0:

-HEY VIEUX FRÈRE, SA TE DIRAIT DE GOÛTÉ, À DU PORC FRIT?

Avait t’il crier, un sourire aux lèvres, en désignant la pauvre chose qui faisait une crise d’épilepsie dans ses bras, pendant que ses globes oculaires bouillaient dans leur orbites. D’ailleurs, dans l’air, une odeur de chair brûlé, se répandait dans le Drum Mag.

Fugacement, Juan, s'était demander pendant un instant, si Mitchell, arriverait à s'en sortir tout seul dans cette infernale mêlée, aussitôt penser, aussitôt oublier...

Un vrai combat. Un duel à un contre quatre. Un preux chevalier, quatre belles demoiselles d’une égale noblesse. Une joute honorable comme on n’en voit plus, un véritable conte de fée.

“Oh ouais bébé, Donnes moi ton cul!” S’exclame le charmant jeune homme avant que sa voix ne s’étouffe, la bouche visiblement occupée à autre chose.

“Hey, regardez ça! Y’a une de ces tartes de Sigma là-bas! chopez le merde!” Qu’est-ce donc? une provocation en bonne et dû forme! Le chevalier en armure répondra-t-il à un tel affront?

“hmmmphjerfh…” Dignes paroles d’un seigneur! N3M0 sort finalement son visage de l’amas de féminité devant lui. “... De quoi tu-” Le truand vient interrompre le valeureux d’un coup de poing en plein visage, les courtisane se poussant vers le mur en tâchant de remettre tant bien que mal leurs vêtements somptueux… peut-être pas.

Le problème, c’est que N3M0 possède un heaume très solide, à l’intérieur même de sa tête. Certes, le chevalier est sonné. Certes, la douleur est intense. Mais tout cela n’est rien comparé à ce que son agresseur vient de ressentir dans les os fracassés de sa main.

“... Gr!” rugit le charmant homme en se redressant, chemise dettachée et pantalon autour des chevilles. “Va chier! VA CHIER!!!!!” Il hurle, il rugit! un véritable lion à parure de feu! il s’élance vers l’homme, alors qu’il se prépare à combattre. L’homme possède visiblement un implant cérébrale - qui n’en a pas de nos jours. Il n’aurait aucun mal à décocher un coup précis sur le pauvre capitaine insouciant…

Mais N3M0 a plus d’un tour dans son sac, bien évidemment.

Son oeil gauche s’allume. Il luit rouge. Devant lui, le truand s’écroule sur le sol en hurlant, ses mains tentant désespérément de retirer son implant… action qui lui serait fatale. Mais peu importe. Un genou en armure vient régler son problème initial ; son implant ne sera plus jamais piraté. Brainspiders.exe, virus de la création du capitaine N3M0, fait toujours des merveilles­ sur les implants cérébraux.

Son implant est fracassé par la force de l’impact. Le valeureux guerrier prends la tête de l’homme entre ses mains et le regarde, le regard plein de la fureur du combat.

“Putain d’beta d’cul…” Il dit, son visage déformé par un rictus malin. Le paladin n’est plus un paladin. C’est un barbare. Un monstre de furie. “Tu vas CREVER!!!”

Les mains de N3M0 s’agrippent à la tête de l’homme piraté. naturellement, tout ce qui pouvait être verrouillé en position dans ses membres le fut en un clin d’oeil, alors qu’il enfonçait une nouvelle fois son genou dans l’implant de l’homme devant lui. Le sang gicla. Une dent se prit dans le genou. D’autres tombèrent sur le sol. Lorsque le grand et noble guerrier relâcha la tête, l’homme tomba sur le sol inconscient.

Ou mort. Après tout, le mal se doit d’être banni de la surface de la terre. Certes! C’est un paladin digne de ce nom! Un grand seigneur! vivement le jour de son couronnement, Lance-Caporal Capitaine N3M0!

retour à la réalité… un bar qui vole… Attend, quoi?

“Hein?! De que!” Le noble regarde le bar virevolter et atterrir dans la mêlée. Il tourne la tête dans la direction opposé et voit sa rivale, qui provient des abysse… “Ben j’avoue. J’suis impressionné. C’est pas un atomic breath, mais. Okay bon, t’as gagné, c’est une bombe ta minette!”

Il maugrée avant de retourner dans la mêlée. Il cherche quelqu’un. Il est noble, mais la fierté est tout de même un peu abîmée. Oh, et puis non. C’était une belle joute. Et les quatre courtisanes qui l’attendent sont un baume sur son coeur.

“J’crois qu’il y avait un- Bah, peu importe, il était bien quand même. Il est où Juan? JUAN!!”

Est-ce que son ménestrel serait dans le pétrin? Certes! Le paladin se rue à la rescousse de son plus fidèle ami!

“JUAN! J’ARRIVE!!!” Il saute sur le bar et se donne un élan, le fracassant en deux au passage, sa main gauche se modifiant en vol pour se transformer en lame de poignard qu’il enfonce dans l’épaule d’un homme de la beta. “Tu touches pas à mon Juan, espèce de SALOPE PLEINE DE POURRITURE DÉGLINGUÉ PUANTE!!!!” un déclic se fait entendre. un son de chargement. une détonation. Le bras de N3M0 produit une étincelle tel un réacteur, poussant son bras à une vitesse folle, tirant son corps tout entier et le faisant basculer, alors que le- corps de son adversaire se retrouve sur le sol. En deux parties.

“Personnes touche à Juan à part moi, Okay! Et p’tête Zilla!”

Mais quelle scène magnifique. Ta Zilla qui lance un bar dans un bar. Tu suis le gigantesque projectile des yeux, te demandant combien de cobayes il va créer, quand subitement ta vision est gâchée par un mâle roux qui surfe sur l’œuvre de ta douce, à moins que ce ne soit son allié? Le voilà qui fend en deux un petit con qui doit être un bêta, comme ils les appellent. Irrécupérable. `

Tu vas vérifier s’il y a un peu de matériel pour tes expérimentations, et heureuse, tu constates que chaque moitié de bar a son lot de victimes écrasées et en douleur. Tu t’approches de l’une d’entre elle, et te penches pour aller la rassurer.

-T’inquiète pas, j’suis là pour te réparer. Dis-tu d’un ton se voulant rassurant.

-C’est pas d’une petite chatte que j’ai besoin, tas de ferraille. Dit l’autre dans un râle alcoolisé.

Le chien sale. Le bâtard. Il se pense en position de pouvoir passer des commentaires, écrasé sous le bar? Il va voir ce qui arrive quand on demande aux nano-machines de détruire au lieu de guérir. Un nuage noir se dirige vers lui, et tu ris, tu ris, pendant que tu leur commande d’aller le détruire veine par veine. Bientôt, le nuage disparaît complètement dans le corps. Tu tends l’oreille. Petit bourdonnement. Hurlement. Les bébés sortent, telles des aiguilles, une à une de son corps, c’est comme le film super rétro alien, version microscopique, les robots-extraterrestres partant avec un petit bout de métal, de fil, de cœur, de poumon. Oups. Je crois qu’il va mourir.

Flashback. La délicate fleur de violence t’a embrassée. Si tu avais encore un cœur, il aurait au moins battu à 160. Mais tu l’as vu, son cœur à elle, il battait plus rapidement, oui, c’est tricher, mais tu crois bien lui avoir fait effet.

Tu dois te racheter pour avoir triché. Séduis-la.

-Fuck les réparations, les bêta ne les méritent pas. Allez, une dernier petit fun avant de se pousser. Euh, ton personnel, c’est bien lui et lui?  Cries-tu à Zilla en pointant son wingman et le roux.

Pas le temps de recevoir une réponse, une personne te tire dessus en te criant des insultes par la tête, sur des choses inutiles, comme ton statut mental, ou le fait que tu viens d’assassiner son meilleur ami. Blablabla vengeance.  Cependant, au fil du temps et qu’il te crible de balles, son visage, du moins, la partie en peau, pâlit, pendant que tu avances en faisant rebondir les balles.

Quel mauvais mécanisme de défense, que de figer devant la peur. Tu lui prends la tête, et d’un coup de la tienne, lui renfonce l’os du nez, qui se plante directement dans un de ses implants cérébraux. Ne sachant pas trop encore si le coup l’a tué ou pas, tu ne prends pas de chance, et tu le projettes au sol, à cheval sur lui, tu lui envoies une pluie de coup de poing, ta force mécanique lui réduisant de plus en plus la tête en bouillie, littéralement.

Tu retournes au bar détruit, trouve trois autres victimes que le roux ne semble pas avoir touché, et tu leurs balance un coup de talon létal dans le crâne. Ça les délivrera de leur souffrance, puisque les gens ici ne semblent pas vouloir de ton aide médicale.

Ta besogne terminée, tu retournes, dégoulinante de sang et de cervelle, vers Zilla, qui semble occupée, et tente de croiser son regard, un petit sourire satisfait. Ce que ça fait du bien de briser, au lieu de tout réparer, des fois. Tu l’aimes déjà. C’est comment, ont dit? Ah oui, ta moitié manquante. Le yin de ton yang. L’acide de ton basique.

Ah et puis, tes logiciels sont clairement détraqués, ça doit être l’effet placebo de l’alcool non-pris.

C’était incroyable! Juan se sentait aimer. Son nom avait fuser de toute parts! Il avait rit de plus belle. Enivré par l’appel de ses compagnons de longue date. Fièrement, il s’était redresser, avait retirer son chandail couvert de sang, dans son dos métallisé, pouvaient se lire les mots: Jésus est mon seigneur! Les lettres enluminés, graver au plasma, exposé aux yeux des infidèles. Ses tatouages tribaux et le portrait de sa mère sur son bras droit faisait presque tâche. Sur son torse, une croix chrétienne pulsant d'énergie, ornementait le buste augmenté.

Il s'était éloigner loin de Zilla, N3M0 et le reste de la section Sigma. Il avait en tête d'utiliser quelque chose d'illégal. Enfin ses augmentations, allaient payer, un générateur d'énergie plasma dans son thorax blindé, servirait de source d'énergie.

Rodriguez allait tous les envoyer en enfer!

-SECTION SIGMA, RASSEMBLEMENT! UTILISATION DE LA FORCE LÉTALE AUTORISÉ PAR LE CAPORAL ZILLA! ENVOYEZ-LES TOUS REJOINDRENT LEUR ANCÊTRES! JE VAIS LES FOUDROYEZ!

De sa main gauche, il avait pris un pistolet aux allures de petit canon de poche, à son ceinturon et désengagé la sécurité biologique de la détente. Immédiatement, l’arme, s’était animé, changeant de forme, au gré de ses nanomachines, pour venir recouvrir complétement son bras dénuder. Ainsi attaché, l’arme ne pourrait jamais tomber de la main de son propriétaire, car elle devenait sa main, littéralement.

Pendant ce temps, son réacteur chargeait. Au même moment, ses alliés rassemblés, faisait pleuvoir un véritable bulletstorm sur les ennemis, tout en se regroupant près de N3m0 et Zilla. Cette dernière, avait d'ailleurs chopé l'androide, raison de plus alors qu'il montre à la galante ce que la section Sigma était capable de faire!

Puis, il s’était assuré de n'avoir aucun alliés en face de lui, pour entamer, ce qui allait détruire en bonne partie, l'arrière du bar. Sa allait être grandiose, avait-il songé!  

Sur son implant rétinien s’était affiché un groupe de cinq cibles potentielles, ainsi que plusieurs informations:



Il avait crier une seule commande aux trois derniers hommes de la section qui ne s’étaient pas encore regroupé avec les autres:

-DÉGAGEZ DE MA LIGNE DE TIR, MAINTENANT! J’UTILISE EL RAYO DE DIOS!

Puis, dès que ces derniers étaient sortis, de son champ de tir, en se plaçant derrière Juan, il avait ouvert le feu. Zilla connaissait l'arme, elle se souviendrais probablement, tout comme N3M0, de la dernière fois qu'il s'en était servit...

Puis ce fut, lumineux et silencieux! Puis, bruyant et brulant.

Et mes amis, quel feu! Les flammes de la montagne du destin! Nah. En fait, c’était plutôt un laser, d’un angle de 40 degrés devant lui, en éventail, qui était sorti de son petit pistolet pendant un quatre seconde cinq centièmes. Qui lui avait sembler comme l’éternité, et qui pour les autres avait dû être comme l’apocalypse.

Résultat, tout le Drum mag de la position opposé à la bouche de son arme, était soit vaporisé, en train de fondre ou en flammes.

-Oups.

DLING! SHHHH!

La seule et unique douille de son pistolet venait de s’éjecter de la chambre, en sifflant sa chaleur résiduelle, à peu près en même temps que le pistolet se détachait de son bras, pour redevenir inerte.

Et bien, qu’il n’avait pas parler très fort, il lui avait sembler évident que tous l’avaient entendu. Il avait sous-estimé le radius d'effet de son arme. Il était ahuri. Figé.

Les forces de l’ordre ne venait jamais ici. Mais... Peut-être que cette fois...

FUCK!

Tant de choses à prendre en considération! Il semblerait que le valeureux paladin soit désormais autorisé à utiliser… la force létale. N3M0 bombe le torse, prêt à endosser cette responsabilité avec toute la noblesse qu’il possède.

“Okay! Fini d’jouer alors!” s’exclame-t-il avec fracas. Bien sûr, le guerrier n’a pas le gros de son armure, Mais cela ne l’a jamais empêché d’être un bon combattant. C’était même mieux ; il n’avait rien pour le ralentir cette fois!

Puis, il entendit le cri d’attaque du ménestrel.

“El rayo de Dios? Ohh merde!!” s’écrit le guerrier avant de courir vers ses compagnons… se prenant les pieds dans son pantalon et se retrouvant face contre terre, mais hors de la porté de la lumière divine. Bien sûr, il s’empressa de signaler à ses comparses qu’il n’était pas inconscient. “ooooowwccch…..”

Lorsqu’il fut enfin sur ses deux pieds, le capitaine lance-caporal N3M0 avait au moins remis une partie de ses vêtements. Apprenant de son erreur, il ne se reprendrait plus les pieds bêtement! Quel homme digne et puissant! Il put enfin remarquer l’état dans lequel le bar était. Mais un grand guerrier tel que lui en avait vu d’autres. “Meeeeeerde… Juan! t’as démoli le bar au complet!” Certes. Peut-être que même un guerrier comme lui pouvait être impressionné par une telle destruction.

Si bien qu’il n’avait pas remarqué la joute toute en nuance de son amie des profondeurs, mais il entendit très bien les ordres proférées. Massacre. Un mot horrible décrivant une réalité encore pire. Un tel guerrier n’a aucun mal à s’acquitter de sa tâche malgré le dégoût. “Ahhh, ben c’est pas trop tôt! Pas de quartier, hein?” Les yeux du capitaine lance-caporal se mirent à luire rouge. “Aller, c’est l’heure des tests techniques sur le terrain,” dit-il avant de se mettre à rire tel un seigneur du mal. Capitaine N3M0 est revenu changé de son voyage dans les abysses… “Bon, aller. On verrouille les cibles… toi, toi, toi… et heum… toi!” Dit il en pointant son doigt sur chacun, avant d’appuyer sur l’implant à gauche de sa tête. “Aller, sauvegardes…” un flash se fait voir dans l’oeil augmenté de chacun des membres de la section beta pointé. “Eeeeh… on efface tout! Redémarrage!” Cette fois c’est un flash rouge qui se fait voir, suivit d’une série de lumières et d’électricité statique dans leurs implants, une réaction qui n’avait pas été vu depuis plusieurs décennies. Les quatres corps tombent un à un après avoir été traversés de spasmes musculaires pendant une bonne minute.

“Oh? Hum. Alors le redémarrage fait surchauffer les implants… y va falloir que je travaille sur ce programme… c’est p’tête trop lourd à charger… j’comprend pas, où est ce que-” et il continua de la sorte en faisant les cent pas derrière les hommes de sa section - il ne voulait pas terminé criblé de balles et avec encore moins de pourcentage de corps original.

C’est ta chance aujourd’hui, flirter aura sauvé ton petit cul de métal. N’empêche, elle t’a appelé sa Minette, c’est toute une victoire.

Il y a le roux, demi-nudiste rhabillé, qui est maintenant à côté de toi, derrière les lignes de tir. Tu ne sais pas trop ce qu’il fait exactement, mais ses petits yeux s’allument drôlement en même temps que les gens semblent collapser. Une technologie à distance, c’est dangereux pour tout le monde, surtout toi, ça lui semble si facile, faut que tu fasses gaffe, quoique, ce dernier te semble tout de même sympa.  

Et l'autre, qui a grillé la moitié du bar, juste avant, c'était plutôt épique aussi, un mécanisme impressionnant.

Tu regardes le massacre se faire, et il te semble que tout se passe trop bien, pour tes nouveaux alliés, du moins. Tu ne sais pas si c’est ton 6e sens d’humaine, ou un programme qu’on t’a intégré, mais quelque chose cloche.

Tes bébés, envolés vers ta belle, ont bien capté le contenu de la valise. On ne fait pas d’espionnage sans espion et ces derniers sont généralement plus... Discrets.

Activation du module de détection. Nanos mode balayage.

Une nuée noire se mit à parcourir les murs, le plancher et le plafond, jusqu’à ce qu’elles se mettent à disparaître, d’un seul coup. Analyse, c’est une personne en armure d’invisibilité, qui fonce droit sur TA demoiselle. Le salaud, il est armé en plus, sa position indiquant qu'il s'apprête à aller la couper.

Mais, vous savez ce qu’il y a de mal, avec les armures de ce type? C’est que les gens en dedans ont généralement besoin d’oxygène. Aussi petit soient les pores, ils peuvent être bouchés. Quelle faiblesse, que celle de devoir respirer, quand on essaie d’être subtil.

En entrant dans le champ convertissant les images en temps réel, tes bestioles mécaniques ont disparu de la vue, mais pas de leurs fonctions. Gentiment, elles asphyxient, pendant qu’un groupe s’envole vers l’oreille, te servant de micro.

-Je te jure, petite merde, que peu importe ce que tu fais, si tu ne parles pas, tu meurs, c’est compris? Maintenant, dit-moi simplement, qui est ton boss? Lui susurres-tu.  

Le con s’entête, il est bien endoctriné.

- Jamais, dit-il entre deux hoquets, à la recherche d’air.

Semblerait qu’il a besoin d’un peu plus d’incitation. Tu ouvres quelques pores de sa combi, pour ne pas qu’il crève, mais tu envoies quelques bébés commencer à lui percer la peau, ce qui doit avoir l’effet de millions d’aiguilles le traversant, tout en en installant quelques une sous les ongles de ses deux pieds, qui ne sont pas modifiés, ce qui fait très, très mal.

Le con pleure.

-Je te le redemande poliment. Sale bâtard inférieur, qui est ton boss? Lui hurles-tu.

Pour appuyer tes paroles, tu re-bloques l’air, et fait ouvrir la petite lame chirurgicale des nanos, les faisant tournoyer sur eux-mêmes, chacune donnant la sensation d’une coupure de papier, partout, partout où il y a de la peau, pendant que tu avances en sa direction.

Ouverture de l’oxygène pour qu’il parle, mais avant, de dernières sages paroles.

-Je peux te décoller la peau millimètre par millimètre, te faire évanouir et te réanimer juste après, alors crache le morceau ou tu souffriras, et sache que ton petit joujou-laser est désactivé.

Le con semble en crise d’hystérie, ce qui rend difficile la collecte d’information, mais tu perçois à travers ses hurlements le nom de son employeur

Ayant localisé la base de son armure, tu le prends par les épaules, le projette au sol, et d’un solide coup de genou, lui brise la colonne, tout en détruisant son mécanisme de furtivité. D’une poignée de mains, tu écrases son sabre à rayon, qui tombe en poussière. Ça ajoute de l'effet, tu as l'air encore plus badass. Tu te tournes vers Zilla, le gars ayant essayé de la tuer bien en main (et rotule), et lui envoie un petit baiser soufflé.

Tu pivotes ensuite pour faire face à la majorité de la salle et actives mentalement le mode amplification de la voix.


-Hey, j’ai un paraplégique ex-invisible pour vous, qui semble pouvoir vous offrir un beau témoignage, son boss est Dalton Holtz, ça vous dit quelque chose? Projettes-tu à travers les bruits de combat.

Heureuse de ta prise, ton regard revient, tel un pôle d'aimant à son opposé, vers ta machine de guerre aux cheveux rose, qui semble avoir un penchant pour le lancer de bar, victorieuse. Certainement, ça te vaudra du respect dans l’unité, ou du moins une raison de ne pas mourir, toi qui es sans affiliation, mais surtout, une sapré bonne baise ce soir.

- Fuck. Fuck. Fuck. FUCK!

Juan n'avait pas pu s'empêcher de hurler crescendo, en regardant le bordel dans le bar. Du coin de l'oeil il avait bien sûr remarqué, que son ami N3m0, avait bien failli se faire vaporiser, par son canon portatif. Sa dignité, ayant foutue le camp, à toute vitesse. Une bonne chose. Autrement, il serait mort.

Et là, soudainement, cela lui était revenu, vous savez, la raison pour laquelle, même Aegis, avait déclaré son El rayo de dios illégal.

C'était parce qu'il était absolument impossible de déterminer son véritable rayon d'action. Cela dépendait de la quantité de comburant/carburant inflammable dans l'espace d'utilisation. L'arme venait d'ailleurs, de le prouver.

Il s'était probablement, emporté un peu rapidement, ce qui en définitive, avait probablement bâclé, un brin le travail. Ces pensées, avaient émergé en lui, à peu près en même temps, que des Bêtas, tentait de prendre la fuite, en direction de la porte du Drum mag. Réaction, sans espoir, avait-il songé.

Ils ne passeraient, jamais la porte. Surtout, si Zilla, se trouvait dans cette direction. Il l'avait observer autant que possible par le passé, elle avait toujours tuer sans coup férir, même au péril de sa propre vie! Il était plus qu'heureux, de l'avoir dans son camp, et non contre lui. Cétait une sacrée veine, considérant qu'elle ne faisait jamais de quartier.

En plus, parfois, il lui était possible de flirter avec elle, quand elle avait beaucoup bu. Bien qu'il ne prendrait, probablement jamais; du moins l'espérait-il, la chance de conclure une soirée au pieu avec celle-ci. Il tenait un peu trop à son organe, pour ça, bien que, cela n'avait pas empêcher son meilleur ami, de la baiser une fois. Seulement une.

L'ordre de ne pas faire de quartier, était arrivé à point nommer. Sa brutale compagne d'armes, semblait tranquillement, prendre en main le commandement, et ce, de mieux en mieux.

En se retournant, il avait contempler les fesses de la belle androïde de sa supérieure, admirant au passage, les cadavres laisser autour d'elles. Les cris du dernier officier Bêta, lui avait semblé, comme une douce consolation, avant la cours martiale qui les attendaient tous, en partie, par sa faute.

L'âme poète, comme pour se consoler de son manque de jugement, il s'était laissé aller à un commentaire grivois, concernant les deux seules femmes de l'unité.

- Caporale, vous devriez garder un peu de cette intensité pour votre douce moitiée, elle semble aimer particulièrement les moments intimes et sauvages!

Il y avait un moment, qu'il n'avait pas vu Zilla en faire des tonnes pour chopper une bonne baise. C'était assez rafraîchissant.

Et, il aurait mis sa main à couper, que la belle fusion de l'humaine faites machine le lui rendait bien, à voir comment, celle-ci avait défendue Zilla. Elles allaient bien ensemble ces deux là, après tout.

Pendant, que ces derniers compatriotes sur ordre de la caporale, flinguaient tout ce qui passait devant eux, il avait capté entre les détonations, un nom.

Juan, n’était pas seulement bon avec les lasers, il aimait les histoires, mais aussi, surtout, les noms. Les noms important, si possible. De bonnes connexions, sa rendaient toujours la vie plus facile.

Tout sourire et heureux d'être utile, il avait répondu:

- Ce nom. Je le connais. C’est un haut placé chez Aegis. Un transfuge, de Cortex Integrated. Une corporation dont l'essentiel de l'activité est axé sur les implants cognitif et sur les augmentations physiques par voie génétique. Son intégration chez Aegis avait fait un tollé, environ un an avant notre embauche chez AMS.

Il avait lui-même embauché, une escouade de chez-nous, pour s'extraire de la compagnie. Cet homme, c'est la crème de la crème des scientifiques. Un leader dans son propre domaine, la bio-augmentation.

Je connais pas les détails du pourquoi, il s'est extrait lui-même de son ancien lieu de travail, mais je sais que l’opération a coûté cher en vie humaine, pour nos hommes. Les survivants de l’opération, ont soit été retiré du service actif ou refusent de parler.

C’est tout ce que je sais, sur lui. Ça et le fait qu’il a l'appui du général de Brigade. Et J’ai cru comprendre, qu’il aurait peut-être une liaison avec une jeune chargée de projet du secteur recherche et développement chez Aegis.

Vingt ans sa cadette… je vous jure! Il est bel homme, mais je sais pas, avoir été moi-même dix plus jeune à la place de la petite, je l'aurais choisi plus jeune et tout aussi influent!

Putain! Il n'avait pas encore appris à faire court! Sa mémoire, impressionnante, avait simplement pris momentanément le pas sur lui. En même temps, ce n'était pas si grave vu que le reste de l'escouade, avaient pas mal terminé le boulot. Dont N3m0, qui avait semblé faire des miracles numériques, encore une fois.

Trop distrait qu’il avait été à déblatérer, il en avait oublié de demander, ce, pourquoi le nom avait autant d'importance. Il avait après tout entendu surtout, des cris de douleurs provenant de la pauvre victime de la femme métallique.

Sentant ses compagnons pressé par le temps, il les avaient incités à quitter:

- Hum. La question vient un peu tard, mais ne devrions nous pas mettre les voiles? Auquel cas, je connais un tunnel désaffecté derrière le bar. Il devrait nous mener, dans le souk du bas quartier ouest.

La police ne venait jamais ici. Mais cette fois, il avait l'intime impression que ce pourrait être l'exception confirmant la règle.

Et puis, il y avait cette fameuse valise dont le contenu, avait semblé redonner quelque couleurs à Zilla.

Ces questionnements, avait-il pensé, il s’y attarderais plus tard. De toute façon ce n'était pas lui l'officier.

Avant toute choses, ils devaient tous quitter Nihilland.

Le grand guerrier est perdu dans ses pensées. Il parle à voix haute, exprime des hypothèse et des solutions. Il ne sait trop comment régler ce petit problème. créer une sauvegarde des fichiers mémoires de quelqu’un ne doit définitivement pas se terminer en barbecue d’implant pour être rentable.

“hm… p’tête qui faudrait un programme qui force l’activation des refroidissements… Comme les cornichons, ça se garde au réfrigérateur…” Il se fait interrompre par plusieurs sons. Des cris, surtout. Des cris et des pleurs qui ne viennent de nul part. “... Hein.” Il tourne la tête sur le côté, confus. Puis, lorsque l’androïde se met à frapper, détruire, et que subitement un homme apparaît, son système de camouflage détruit. “aaaah! Ouais, logique. On peut pas le voir si- Eh oh! Attend!” Il se jette vers l’IA sexuelle - et probablement de combat aussi - avant de glisser sur les genoux jusqu’à l’espion. “J’veux sa merde de camouflage! Si j’l’ai pas détecté, ça veut dire que j’suis pas assez à jour!” Il fouille, fouille, et fouille encore. Après tout, c’est un criminel, non? Les criminelles n’ont pas le droit de posséder de tels truc. “... aawh. Ce truc est foutu…” Il se relève, et donne un coup de pied dans les côtes de l’homme sur le sol. Vu le son qu’il produit, il n’a pas l’air d’apprécier.

“Bon,” dit le grand homme avec un soupir. “Ben euh, Au moins, Zilla s’est pas fait découper au laser. Et ça c’est cool! J’commence à me demander si t’es vraiment juste une IA sexuuuu-” Il regarde l’androïde, et son regard. “...Bah! j’déconne, on voit bien tout de suite que t’es pas… enfin. Heum. Ouais. Alors… Merci, j’t’en dois une, à la prochaine.” Le guerrier se retourne et se place au près de Juan, évitant par le même fait de rester près de la minette de Zilla.

*Eh, tu m’as déjà vu bavasser des truc illégal qu’on a fait?* Répond-t-il à Zilla sur la ligne sécurisée. *T’inquiète, je gère.*

Il écoute avec attention ce que dit le ménestrel, comme tout bon guerrier. Après tout, s’assurer que les membres du parti soit écoutés est important pour les paladins de ce monde! D’ailleurs, ce que Juan dit semble tout à fait vérifiable sur le net. Du moins, la partie légale et en règle. Des grandes lignes sans artifices. Internet n'a même pas la moitié des talents de Juan pour raconter les faits. De toute façon, il rejoindrait son parti plus tard pour parler de ces informations. il y a des ordres à suivre.

“Détruire les preuves, Compris,” confirme le noble jeune homme avant de s'affairer à la tâche. “N’empêche qui font chier les beta d’merde!” Dit-il en prenant la puce de l’un d’entre eux, l’éclatant entre ses doigts. “Mais qu’est-ce qui leur a prit à ces sales rapaces, bordel!” une autre puce détruite, puis une autre. “Même détruire leurs puces c’est chiant… pourquoi ils se sont éparpillé comme ça partout?! Y font même chier dans la mort, putain!”

Dans le bar en feu, tu suis ta dame de près, protectrice, depuis qu’on a tenté de l’assassiner tout à l’heure. Elle et sa bande ont fait du bon boulot, si quelqu’un se pointe ici, il ne trouvera rien, c’est certain. Tu ne t’inquiètes pas non plus pour la suite, Juan semble très bien maîtriser l’information, ils sauront s’en sortir.

Fière d’avoir maîtrisé tes émotions, tout à l’heure, lorsque le lance caporal, l'ignare, a insinué que tu étais une I.A. sexuelle, en plus,(mais tout de même poli de t’avoir remercié), tu t’es dit que tu leur devais au moins des explications sur ta personne. Tu te tournes vers le groupe, profitant d’un moment, avant de fuir dans le tunnel.

-Bon, premièrement, merci de m’avoir épargnée. Certains l’avaient remarqué, mais je ne suis pas une I.A. De fins observateurs, comme la magnifique Zilla. Sourire charmeur à l’intéressée. Regard désapprobateur à N3M0.

-Je m’appelle Perl, je suis une humaine dont la conscience a été transféré dans un corps d’androïde.  Mon ancien nom n’est pas très important, tout ce qui compte, c’est que j’ai explosé, dans un accident. Avez-vous déjà eu vos propres tripes sur le visage, à côté de muscles, provenant peut-être de votre jambe, ou de vos fesses, qui sait? C’est tout de même fascinant, mais plutôt douloureux. Bref, quelle ne fût pas ma chance, l’armée était justement sur place. Coïncidence? Je ne sais pas. Pour ajouter au plaisir, ils ont pris ma tête, qui heureusement, n’était pas endommagée, et l’ont plongée, comme cela, froidement, dans un liquide. Me noyer est la dernière sensation, 100% humaine, que j’ai ressentie. Petite pause.

-J’ai été 12 ans à leurs services, où j’ai démontré beaucoup d’intérêt dans le combat corps à corps, mais également dans la programmation, la robotique et les nanotechnologies. En secret, j’ai commencé à monter mon nouveau corps, celui dans lequel je suis maintenant, car j’étais excédée d’être à leur merci, leur test subject, pas qu’ils étaient méchants ou rien, je suis juste une âme libre, j’aime qu’on me laisse profiter de ma propre conscience, ce qui était plus ou moins le cas, avec eux. En plus, la discipline militaire, c’est pas trop mon fort, j’étais trop colorée, je les faisait bien chier, une chance que j'étais douée, sans vouloir me vanter, mais je serais probablement morte sinon. Je me suis bâtie de A à Z, du look aux logiciels. Au dernier moment, j’ai re-transféré mon esprit dans mon nouveau corps, j’ai explosé mon ancien et je me suis enfuie. Ça fait maintenant, euh, voyons voir, 3 ans, 16 jours,  5 heures, 18 minutes, et 51 secondes que je suis libre, mais seule. J’ai une petite planque, où je travaille sur mes bébés, mes robots. Je vagabonde de bar en bar, là où il y a des cobayes gratuits pour les tester et améliorer. Alors voilà. Vous savez le principal. Des questions?

C’était dit. Tu ne parlais jamais ces renseignements. Mais ce groupe, il avait l’air solide, apte, destructeur, rebelle et puis, tu n’y pouvais rien, la foudre était venue foutre en l’air toute la logique et faire surchauffer tous tes circuits, aussitôt que tu avais posé les yeux sur Zilla. Ce que tu ne ferais pas pour travailler tous les jours avec elle.

Tout cela était bien beau, mais les choses ne se réglerait pas d’elles même si Juan n’y mettait pas du sien. Il avait regardé, la pièce, les corps éparpillés et ne sachant pas trop ou chercher il avait commencé à imiter son ami N3m0. Ce dernier, lui avait sembler extraire des puces juste derrière les oreilles des Bêtas de merde.

Oui, bon. Les deux premiers qu’il avait croisé, avait la tête comme une pulpe sanglante et ça devenait, alors assez difficile de la trouver, cette puce de merde. Plus il contemplait leur oeuvre, plus il se disait que cela deviendrait une de mes meilleures histoire de son répertoire.

Les compliments exaspéré de ces compagnons d’armes, deviendraient des memento récurrents, pour sûr! Sur ces pensées amusantes, il avait sourit à pleine dents pendant un instant, jusqu’à ce qu’il fut obligé de plonger sa main dans une bouillie sanguinolente de cervelle, fragments d’os et probablement de molaires, bon ça suffit, c’est trop répugnant.

Juan, avais ressenti l’inspiration de son seigneur. Et s’était tourné vers N3m0:

- N3m0! Si certains d’entre-eux sont encore connecté à Arkadia, tu pourrais griller leur puces d’identification avec une attaque de ping d’identification? Pause. Hum, sa prendrais trop de temps, terminons à main et foutons le camp. Cette idée était mauvaise. Seigneur Jésus, mas-tu abandonner, avait-il marmonner pour lui-même.

Pendant que la section s’occuppais d’exécuter les ordres le plus rapidement possible, Juan, l’air de s’affairer sur un corps pour en prendre la puce, coincer sous le comptoir du bar, écoutait attentivement, ce que la belle bombe de Zilla disait. Il avait hâte de faire jouer ses contacts, pour en apprendre plus. En attendant, il faudrait que la caporale, puisse justifier son ajout dans l’unité autant donner ce prétexte, cadeau, comme ont dit.

- Caporal, j’aime bien votre compagne et je pense qu’au nom de tous, je peux affirmer que nous aimerions qu’elle reste avec vous et s’intègre dans la section. Si elle s’en sent, capable, Perl pourrait prendre la place de notre ancien field medic? Cela tomberait à point nommer et éviterais au Sergent de devoir se faire chier à trouver quelqu’un non?

Son ton était resté neutre. Il espérait que Zilla accepterais. Parce qu’en fait, durant la rixe certaines personnes de la section avaient été grièvement blessé, rien de mortel à court délai, mais qui pourrait l’être.

Jésus! Puissent N3m0 et Zilla terminer le reste du travail le plus vite possible. Il fallait, s’arracher de là, le plus rapidement possible, tout en indiquant aux gens de la section le tunnel de contrebandier dans le fond du bar, il s’était rendu jusqu’à la porte d’entrée du Drum Mag.

Chuintement. Bruit d’électronique.

Sa vision infrarouge, l’avait informer de plusieurs présences à l’extérieur. Merde. Probablement les truands du coin, peut-être la police...

Juan, avait tendu la main gauche sur la jonction du chambranle de métal et de la porte d’acier, canon portatif à la main. Lorsque ses nanomachines, avaient connecter le pistolet à son réacteur, il avait fait glisser le canon le long du pourtour de la porte. Trente secondes plus tard, le chambranle et la porte étaient soudés ensemble.

- Zilla. Faut qu’on s’arrache maintenant. Il y a de la compagnie dehors. Plusieurs aéronefs, pas loin de dix hommes et au moins autant d’androides de combat. J’ai soudé le chambranle et la porte. Sa devrait les retenir, mais je dirais pas plus de cinq minutes. Ah. Et j’ai aussi laisser une EMP et une flashbang en souvenir, cela ne les tueras pas, mais cela devrais les ralentir et me donner le temps de souder la trappe qui mène au tunnel quand ont va partir tout à l’heure.

Il avait conclus sa phrase en terminant de pousser un bout de bar devant la porte. Tout en coinçant la grenade EMP contre la porte et le bar et une flashbang à l’autre extrémité. De telle sorte que lorsque quelqu’un bougerais le comptoir, ils actionneraient en même temps les deux pièges non létaux. Il avait reculé en admirant son travail, avant de marcher sur le visage de ce qu’il avait reconnu comme un corps, celui de Mitchell, le crâne défoncé. Bon. Sa leur prendrait un nouveau pilote.

Une puce d’identification Sigma en main plus tard, il avait poursuivi son chemin en annonçant la nouvelle aux autres.

- Hey les mec, Mitchell est mort. Nous allons avoir besoin d’un autre pilote.