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 Elle, ils, tu, vous.

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Cybelle

Cybelle


Messages : 4
Date d'inscription : 11/08/2016

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MessageSujet: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyJeu 11 Aoû - 16:12

Tous la regardent sans la voir. Ici, là-bas, tous la regardent. Vous la voyez sur les panneaux, les affiches, à la télévision et au cinéma. Vous l'entendez à la radio et chaque fois qu'elle chante une nouvelle mélodie, vous chantez avec elle. Son image est une marque, son nom; sur toutes les lèvres. Vous ne voyez qu'une seule partie de son corps, dans cette publicité; ses mains; vous la reconnaissez tout de suite. Vous voyez une ombre tournée le coin d'une rue, vous voyez un homme d'affaires élégant, un agent, vous voyez un chien; vous savez que ces choses sont à elle, vous savez tout d'elle, car elle est toujours tout autour de vous. Sur la boîte de céréales; vous la voyez. Sur l'emballage de votre nouvel ordinateur; vous la voyez. Sur votre tube de dentifrice; vous la voyez. Son odeur vous enveloppe chaque fois que vous utilisez l'un des parfums qui porte son image, ou son nom, ou n'importe quoi qui se réfère à elle.

Elle vous regarde. Vous savez qu'elle vous connaît. Elle lit vos lettres, regardes ses messages privés, vous réponds sur les médias sociaux, Instagram, Twitter, Facebook et même MySpace. Vous pouvez la voir, vous pouvez entrer dans sa vie sans jamais la toucher et elle... elle peut vous voir, vous parler et vous écrire. Vous vous sentez spéciaux, uniques, chaque fois qu'elle répond à l'un de vous. Vous parlez d'elle, de ses derniers exploits ou de son dernier film, tout en écoutant son album. Vous pensez la connaître, mais c'est elle qui vous connaît. Elle connaît vos désirs, elle sait ce que vous voulez, n'en déplaise à personne, elle vous le vend.

Toi, tu t'isoles dans ta chambre placarder d’affiches et de photographies d'elle. Tu crois qu'elle t'aime, tu es amoureux d'elle en secret, mais tout le monde le sait, car tout le monde l'aime. Tu crois avoir le monopole de sa personne, tu es son plus grand admirateur, non, tu es son âme sœur et elle pense la même chose, non? Elle a bien lue ta dixième lettre depuis deux jours. Tu aimerais la rencontrer... Tu l'idéalises, la rencontrer te fait peur; alors tu restes enfermé dans ta chambre et tu regardes ses photos en imaginant ta vie avec elle.

Alors que toi, tu te fais maltraiter par les autres adolescents à l'école; tu passes tes journées protégé par tes écouteurs; tu l'écoutes elle, car elle sait trouver les mots justes, les mots qui te parle. Tu gardes courage, elle te donne de la force. Sa voix est ta seule amie, mais tu sais qu'elle ne te lâchera pas; elle est ton idole et sa musique te permet d'avancer.

De ton côté, toi tu travailles chaque jour de ta vie. Au travail, un collègue te dit ce qu'il a lu sur elle. Tu fais comme si cela ne t'intéressait pas, tout de même, tu ne te rabaisserais pas vraiment à lire des potins de célébrités... pourtant, pourtant à la pause tu cherches l'article, mais seulement par curiosité, peut-être est-ce instructif? Sait-on jamais. Quand tu rentres à la maison, ton fils te raconte qu'il l'aurait aperçu dans une limousine au coin de la rue. Tu fais comme si cela ne t'intéressait pas vraiment, mais le lendemain, en allant travailler, tu t'arrêtes sur le coin de la rue et tu attends; tu restes la par curiosité, peut-être qu'elle passera par là elle aussi? Sait-on jamais.

Tous la regardent sans la voir.

Derrière son image se cache qui elle est vraiment.

Du haut de cette tour, derrière son masque noir elle vous regarde et vous vois; vous ne la voyez pas, c'est elle qui vous guette, c'est elle qui vous connaît et non l'inverse.

Devant elle se trouve une image que vous pensez aussi connaître; sa cape est bleue, son masque rouge, il vole; un héro, votre héro.

Il la regarde; contrairement à vous il la connaît vraiment. Il ne connaît pas son nom, ne saurais reconnaître son ombre ou encore son chien, néanmoins il en sait plus que vous. Il sait tout ce qu'il faut savoir.

Elle n'a pas de cape, son masque est noir, elle brille de pouvoir; son ennemie, votre ennemie.

Il voit ses mains, celles que vous pensez connaître, qui commence à bouger; ses bras zébrés d'incandescence rouge.

Elle voit ses yeux, ceux que vous avez déjà vus à l’œuvre, qui commence à briller; son regard projette une lumière meurtrière.

Vous connaissez son image, mais vous ne la connaissez pas elle.

Il la connaît elle, mais ne connaît pas son image.

Pour vous, elle est Cybelle.

Pour lui, elle est Magna Mater.

Tous la regardent sans la voir.
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Deathspell

Deathspell


Messages : 4
Date d'inscription : 12/08/2016

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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyVen 12 Aoû - 13:16

Enfer et cataclysme, c’est ce que la vidéo démontre sous ses images floues et mal cadrés. Le son est désagréable, autant que vous subissez le bruit chaotique de la destruction que vous êtes pris à entendre les cris infernaux des gens qui vivent leur calvaire. Le reporter démontre tout de même du courage en osant venir avec son cameraman sur le terrain. L’hostilité de la ville est caché sous la poussière et le boucan causé par les bâtiments démolies et effondrés.

On voit alors l’homme, le bel homme, regarder le calvaire directement à la source avec son micro à la main. son professionnalisme est clairement intense rendu-là, n’ayant pas peur de la mort, il continue à avancer malgré les cris d’un problème des plus mortel qui soit. C’est alors à ce moment que la caméra aperçoit, entre deux nuages de poussière, une énorme silhouette monstrueuse. La caméra se recule alors brusquement, laissant entendre le cris de celui qui la tient car il est forcément effrayé. Le bel homme d’écran devant lui tant qu’à lui le regarde et tente de l’encourager, pour le bien de l’information et du savoir des gens, car oui, pour lui il est crucial que les gens sachent ce qui se passe d’anormal dans le monde.

Les coups de feus ne furent plus depuis un moment car décidément, l’armée à été rapidement défaite par cette créature des plus bestiale possible. Quelle espoire leur reste-ils au habitant de cette ville? Personne? Mis-à-part ce reporter dévoué à sa cause. La caméra vient alors lever sa vue vers le haut et fait un zoom sur une forme plutôt étrange qui fait apparition dans les nuages de fumés. Une fois de plus, la créature fit éruption, mais cette fois-ci, elle a le regard pointé vers la lentille du caméscope de niveau professionnel. Le reporter vient alors passer à l’action, décrivant la créature au micro dans tous ces détails, comme s’il ne se souciait pas d’être la proie de cette “chose”. Chacun des pas que la créature fait crée un tremblement au niveau du sol et plus il avance, plus son corps s’expose à leur vue. Ce monstre ressemble à un démon, de sa bouche et ses yeux en flammes, de sa peau rocailleuse ou écailleuse, rien de bon s’envisage pour eux et leur ville.

La gueule de la bête s’ouvre alors plus grande, laissant celle-ci s'illuminer de plus en plus, laissant crois qu’il va cracher du feu ou un laser. Le journaliste pris tout de suite la route vers son collègue pour lui dire de cacher la caméra car il ne veut pas que leur prise se fasse détruire. La créature vient soudainement finir son mouvement par un énorme cris, laissant alors place à une forme solide et lumineuse sortir de sa bouche. Un laser des plus illuminant vient premièrement frapper la tour de 100 étages à côté des deux hommes pour ensuite, d’un trait rapide, passer sur eux et finir sur le bâtiment de l’autre côté. Ils sont mort? Étrange car la caméra tourne encore, mais un fond bleu fait tâche. Le sol tremble intensément car les énormes bâtiments s'effondre tout autour d’eux sans pour autant les touchés car des étranges murs bleutés transparents semble les tenir en sécurité, mais d’où cela peut-il venir?

Le carnage se termine, les deux immeubles ont finalement tombé totalement et les deux hommes n’ont aucune égratignure. La créature est toujours debout devant eux, les regardant avec étonnement et le journaliste regarde ses mains, se demandant comment il a fait cela. Une nouvelle silhouette s'ajoute donc à la prise de vue, petite, humanoïde? On ne le sait pas car évidemment la poussière est maître ici. Les deux hommes la regarde étonné, il doit s’agir de… oui, d’elle, il s’agit de Death spell! ou Blue spell selon si les gens l’apprécie ou non. Capuchon, cape et robe, tout d’un bleu azure. Elle y cache des cheveux roux et des peintures du genre “runique” sur son visage. Elle porte un énorme carquois dans son dos, mais pas pour y mettre des flèches, mais pour y mettre des parchemins. Un livre épais est attaché à sa ceinture, mais personne ne sait comment elle fait tous ces actes surréaliste et puissant. La bête vient alors foncer sur elle, mais en un simple geste de main, elle vient faire apparaître un énorme dragon de cristal bleuté qui, comme un fouet, fait projeter la bête au travers de plusieurs bâtiment. Le bouclier autour des deux hommes s’éteint suite à cela, laissant alors la chance au journaliste de courir vers la magicienne. Le caméraman tant qu’à lui filme de loin, apeuré de trop s’approcher vers cette direction. Le reporter laisse tomber son micro au sol, visiblement pas assez long de fil pour l’étirer jusqu’à elle.

La vue des deux êtres au loin est petite, nous n'entendons pas ce qu’ils se disent, mais la scène est intéressante car nous voyons visiblement que la femme vient prendre l’arrière de la tête de l’homme pour venir l’embrasser fougueusement. C’est alors que le cameraman vient baisser la camera un peu gêné de la situation.

Un grésillement fait alors face, la caméra remonte et on y voit le fameux journaliste qui vient de se faire embrasser par la femme.

- Décidément, je ne m’attendais pas à ça aujourd’hui…
- Vous semblez plus effrayé qu’une femme vous ai embrassez que le fait qu’un énorme monstre vienne détruire la moitié de la ville.
- Non… c’est simplement que… je ne sais pas, elle a “salué mon courage”
- Bref, on coupera ça au montage, promis.

Un cris bestial et familier se fait de nouveau entendre, dans le ciel on y voit le démon en train de sauter vers le sol, on imagine qu’il s’agit de deathspell. Malheureusement pour lui, un pieu, bleu comme toujours, vient du sol à lui pour le frapper si fort que l’impacte fit exploser les fenêtres de la ville entière. La bête est donc propulsé vers le ciel et aussitôt, un cyclone vient se former dans les nuages, laissant des éclaires éclaté au centre de ce dernier. Une énorme masse enflammé apparaît donc lentement au centre de l’oeil, une météorite entouré d’un feu bleu vif destructeur.

La pierre prit alors sa vitesse d’un seul coup, ramassant le monstre de plein fouet pour l'écraser violemment au sol, emportant avec eux de nombreux bâtiments. Le choc crée inévitablement un énorme tremblement terrestre. Les dommages semble énorme, trop énorme et cela n’aide en aucun cas l’opinion que les gens ont à l’égard de la magicienne.

Les deux hommes prirent la course vers le lieu de l’effondrement, un énorme cratère s’est formé au centre de la ville et au centre se trouve la bête allongé au sol, agonisant sa vie voyant ses mouvements saccadé pour tenter de se relever. Deathspell tant qu’à elle était devant lui, droite et entourée d’une aura d’éclairs qui fracasse le sol. Un zoom est donc fait sur elle, la voyant sortir un parchemin de son carquois, le déroulé pour nous laisser remarquer que celui-ci contient plusieurs symboles étrange. Ses yeux et sa bouche deviennent alors lumineux et sa voix porte jusqu’au micro de la caméra. Plusieurs paroles incompréhensibles se font entendrent et le monstre donne l’impression de paniquer car une lueur bleu commence à sortir de sa bouche et de ses yeux. Tel un fantôme, une forme spirituel se dirige vers le parchemin, contre son gré. L'événement se déroule pendant quelque minutes et la bête s’écroule totalement au sol, morte.

- C’est moi ou elle vient de lui aspirer son âme?
- On dirait ça oui… bordel.
- Tu es sur qu’elle n’a pas bouffer la tienne quand elle t’a embrassée?
- J’ai l’air mort? Coupe la caméra, on fout le camp d’ici, on a tous ce qu’on voulait.

L’écran devient alors noir.
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Cybelle

Cybelle


Messages : 4
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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptySam 13 Aoû - 22:28

Rouge; Cybèle, tu regardes la première page du journal en prenant ton déjeuner et ce que tu vois n'est pas ce que tu aimerais voir, alors tu ouvres la télévision; tout le monde ne parle que de ça; Death Spell. Tu vois les images; les humains sont en état de panique, les secours sont débordés, les blessés se traînent sur le sol en cherchant de l'aide, pour eux, pour les autres. Tu entends les sons; ils pleurent, ils crient, ils souffrent. Il y a cet homme, celui qui court au-devant du danger, puis, plus rien... plus rien... noir... noir...Tu comprends alors que la situation n'est pas celle que tu désires; tu comprends que la situation n'est pas celle qu'ils désirent.

Tu termines ton déjeuner en buvant les dernières gouttes de ton café crème; tu replies ton journal; tu fermes ta télévision; ton téléphone sonne; ton agent. Il est toujours à l'heure et toi aussi. Vous le savez tous deux, ton agenda est toujours chargé. Tu te lèves de ta chaise favorite, quelqu'un viendra la repousser pour toi; tu te diriges vers ta chambre; tu retires ta serviette de bain, dévoilant ton corps nu, parfait; tu mets tes sous-vêtements; noir; tu enfiles tes vêtements; une robe brodée or, courte à l'avant, semi-longue à l'arrière; rouge, ta favorite; tu chausses tes souliers à talon aiguille; noir.

Il t'attend à la porte, tu lui ouvres; vous vous saluez; il commente ton élégance et ta beauté; tu le remercies en replaçant une mèche de tes cheveux; impeccable. Vous sortez à l'extérieur; la voiture est prête; rouge. Avant d'entrer, tu jettes un dernier regard à la porte de l'immeuble à condos luxueux; tu repenses aux images du journal; tu entends les sons de la télévision; l'enfer. Tu n'oublies pas, tu n'oublies jamais.

Dans la voiture ton esprit s'active, tu réfléchis; tu trouves; tu poses une question:

-Midas, avez-vous lu le journal, ou regardé la télévision ce matin?
-Évidemment, tout le monde ne parle que d'elle.
-En effet.
-Pourquoi cette question?
-Vous avez probablement vu ce journaliste alors.
-Celui qui fonce vers le démon supérieur Kamaël?
-Oui, celui-là. J'aimerais le rencontrer.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs Magna Mater doerum Idaea.

Tu sais que personne n'est plus disposé à t'obéir que lui; personne ne te connaît aussi bien que Midas, car il te sert depuis des millénaires. Il passe des coups de fils, comme toujours. Son visage impassible, se froisse.

-Il à été placé en vacance par son employeur.
-Pourquoi donc?
-Choc nerveux.
-Tu y crois?
-Non.
-Très bien. Trouve-moi tout ce que tu peux sur lui, nous le rencontrerons une autre fois.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs Magna Mater doreum Idaea.

Vous arrivez au studio; Midas sort de la voiture avant toi; le chauffeur t'ouvre la porte. Une femme, grande et mince s'avance, elle porte un tailleur cintré; noir, une jupe; noir, des talons aiguille; noir.

-Bonjour Cybèle.
-Bonjour Silène, par quoi commençons-nous aujourd'hui?
-J'ai votre emploi du temps juste ici, laissez-moi regarder. Et bien, nous avons un shooting photo pour le magazine Célèbre dans dix minutes.
-Vont-ils demander une entrevue?
-Cela fait partie de l'offre oui.
-Très bien! Une entrevue non préparée, j'aime bien les surprises. Après toi Silène.
-Bien entendu!

La journée commence à huit heures, elle se termine à dix-neuf heures. Tu remercies tout le monde; tu invites Silène à manger quelque part, elle est ton amie et tu as horreur de souper toute seule. Elle accepte; vous partez pour le restaurant, sans le chauffeur. Vous mangez; vous discutez; vous riez un peu, mais ton esprit est occupé par tes souvenirs du matin; tu lui demandes de te ramener plus tôt qu'à l'habitude. Elle te dépose chez toi et te demande si tout va bien; normalement tu l'aurais invité à prendre un café, mais tu as un drôle de pressentiment, alors tu lui dis que tout va bien. Vous vous dites au revoir et à demain. Tu te tourne vers le côté gauche du bâtiment.

-Vous pouvez sortir du buisson.
-Mmf. Vous êtes très perceptive.

Un homme sort d'un arbuste. Vous êtes dans l'allée pavée qui mène à la porte de verre de l'immeuble à condos. Le portier ne vous à pas encore vu.

-J'ai souvent affaire au paparazzi.
-Oui, je m'en doute! Mais ne vous en faites pas, je n'en suis pas un. Bien au contraire, j'aurais cru que c'était vous le paparazzi, sans vouloir vous offenser bien évidemment!
-Je ne suis pas offensée, mais je ne suis pas certaine de comprendre.
-Il est rare qu'une vedette me cherche, c'est d'ailleurs ce qui a éveillé ma curiosité.
-Ah! C'est donc cela! Comment avez-vous su que j'étais à votre recherche?
-Mon directeur d'antenne me la dit. Je lui est demandé de filtrer tous mes appels. Tout le monde me cherche depuis les évènements d'hier... Suite à ça et bien, vous trouvez n'est pas très difficile, j'ai donc décidé de visiter. Charmant coin d'ailleurs.
-John Sean, c'est bien cela?
-Oui tout à fait, vous en savez beaucoup sur moi.
-Non, pas vraiment, mais j'aimerais. Je vous ai vu foncer vers cette créature et vers la sorcière, j'ai été très impressionnée. C'était courageux de votre part!

Il passe une main dans ses cheveux; il a l'air gêné.

-Je veux seulement informer les gens.

Tu le regardes droit dans les yeux.

-Alors, informez-moi.

Il s'étouffe.

-À propos de?

Tu lui fais signe de te suivre, alors qu'un frisson, un véritable frisson, te fait grelotter.

-L'automne arrive, il fait froid, aimeriez-vous un café?
-Mhm...
-Vous ne vous faites pas souvent inviter par les femmes?
-Oui et non... Seulement, je suis devenu plutôt populaire c'est dernier temps, je suppose que je vais devoir m'adapter.
-Je suppose aussi, mais ça ne répond pas à ma question.
-Vrai. Je suis quand même pressé, vous savez, les journalistes ont des agendas très serré.
-Les chanteuses, modèles et actrices aussi.
-Ahahaha! Je m'en doute... Mhm... Bon d'accord, je vais vous accompagner le temps d'un café.

Il est curieux; il veut savoir ce que tu as à lui demander. Tu sais lire le cœur des hommes; tu sais ce qu'ils désirent, alors tu sais que celui-la ne désire qu'une chose: la vérité. Tu le sais donc digne.

Tu fais un clin d’œil au portier; il pourrait parler, mais il ne le fera pas, tu le sais bien. Vous prenez l'ascenseur pour atteindre le dernier étage; sur le palier tu lui dis de te à te suivre à nouveau et tu ouvres les lumières. Il retire ses chaussures, tu ne prends pas la peine de le faire. Dans le salon tu l'invites à s'asseoir; tu lui demandes de t'attendre une minute. Tu passes à la cuisine; tu fais deux cafés, tu ne lui demandes pas ce qu'il veut dans le sien, tu sais qu'il le boit noir. Tu reviens dans le salon; tu lui donnes son café; tu t'assois en face de lui, de l'autre côté de la causeuse.

-Café noir... comme je l'aime.
-Je m'en doutais.
-Ah bon?
-Je ne sais pas, j'avais la drôle d'impression que c'était le genre de café que vous buviez monsieur Sean.
-Allons, allons... Je suis dans votre salon à boire un café, appelez-moi John.
-D'accord, mais pas avant que vous ayez goûté à mon café, sinon cela ne compte pas!

Tu lui souris avant de boire une gorgée de café crème.

Il rougit.

-Vous êtes rouge monsieur Sean, un malaise?
-Euh non. Disons que je ne m’attendais pas à ça.
-À quoi donc?

Un nouveau sourire, tu le sais très bien.

-Eurm... Pourquoi me cherchiez-vous en fin de compte?
-C'est une bonne question monsieur Sean, pourquoi vous cherchais-je donc?

Tu le regardes; il te regarde; tu prends une gorgée de café; il fronce les sourcils; tu prends une nouvelle gorgée de café; il comprend, goûte; son visage change; il est satisfait.

-C'est un bon café.
-Le meilleur.
-Je suis d'accord, en tout cas, c'est meilleur que l'eau de vaisselle qu'ils nous servent au travail!
-Parlant de travail...

Tu déposes ta tasse; tu croises tes jambes; tu pose ta main droite sur ton genou gauche.

-Que savez-vous de la sorcière bleue, de Death Spell?
-Mhm?

Il te regarde; il cherche la raison de ta question, ce n'est certes pas la première fois qu'on lui demande cela, cependant...

-Pas grand-chose en vérité.
-Pas grand-chose c'est un début.

À nouveau ses yeux se posent sur toi. Ce n'est pas la première fois qu'on lui pose cette question depuis hier, mais cette fois, c'est différent, il ne serait dire pourquoi.

-Avez-vous regardé la télévision?
-Oui.
-Alors vous avez vu tout ce que j'ai vu.
-Probablement, mais vous lui avez parlé n'est-ce pas?

Il le réalise, cette fois c'est effectivement très différent.

-En effet...

Son regard se perd dans la tasse de café.

-Vous n'avez vraiment pas le genre de personnalité type d'une vedette internationale, disons, classique... En fait, mademoiselle Idaea, vous n'êtes pas du tout ce à quoi je m'attendais.
-Allons, allons John, tu es assis dans mon salon à boire du café, appel moi Cybèle.

Il lève les yeux vers toi; tu souris encore.

Vous discutez jusqu'à minuit, de la sorcière, de tout, de rien; il s'excuse à la troisième tasse de café, il doit vraiment partir; il a pris du retard. Tu l'accompagnes à la porte.

-Merci de m'avoir raconté votre histoire. Si tu as envie de boire autre chose que l'eau de vaisselle qu'ils servent à ton travail, tu sais où me trouver, je me suis bien amusée ce soir et j'aimerais que ce ne soit pas la dernière fois.

Il te remercie, gêné, pour l'invitation. Il sort; tu retiens son bras; tu approches ta bouche de son oreille droite; tu murmures doucement.

-Mais la prochaine fois que vous déciderez de passer John, appelez-moi. Je suis certaine que vous pouvez trouver mon numéro sans difficulté n'est-ce pas?

Tu lui sers ton plus magnifique sourire et tu lui fais un clin d’œil taquin. Tu lâches son bras et refermes la porte avant qu'il ne s'excuse à nouveau.

Tes pas te conduisent à la salle à mangé, quelqu'un a replacé la chaise du déjeuné; ta favorite.

Ce soir tu ne sortiras pas sur les toits; tu peux te reposer; tu en sais maintenant plus que tu ne l’espérais.

Dans ta chambre, sur le mur de la penderie, un grand miroir; tu plonges ton regard dans celui de ton reflet; tu retires ta robe; rouge; tu retires tes sous-vêtements; noir; tu sors de tes souliers à talon aiguille; noir; tu enfiles un pull beaucoup trop grand pour toi, sur ce dernier, un super héros, sa cape; bleu; son masque; rouge.


Dernière édition par Cybelle le Sam 3 Nov - 15:51, édité 1 fois
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Deathspell

Deathspell


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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyDim 11 Sep - 15:58

Femme solitaire, amitié plutôt déserte ou bien très peu entretenu, la rouquine semble être une dame très peu bruyante. Reconnue pour son musé aux visites des plus strictes, elle est respecté de ses semblables pour sa collection des plus âgés au monde.

La rousse se prénomme Anaïs, habillé telle une grande dame d'affaire, mais a un visage des plus doux qui soit. Yeux bleus azure, cheveux un peu bouclés et lèvres fines. Elle reçoit aujourd'hui dans son musé un des plus riche propriétaire de ce monde car ce dernier s'était pris un rendez-vous pour pouvoir visiter les antiquités.

Le riche homme, petit, mais à la fois bien formé, entre dans le hall d'entré. Le plafond est haut, la pièce est extrêmement large, plusieurs piliers bien symétrique viennent servir d'appuie et tout, je dis bien tout, est en marbre.

Anaïs arrive devant lui et sans dire un seul mot, lui tend la main en guise de bienvenue. Bien entendu, l'homme trouve le moment un peu étrange, mais n'en fit pas de cas.

- Merci énormément d'avoir accepté notre requête, je sais que vous êtes une personne très difficile pour ce qui est des visites à votre musé, je me sens donc choyez d'avoir été accepté.

Un regard long et plutôt gênant était planté dans le siens. Il voit alors que ses mots semble plutôt inoffensif pour la dame, comme si personne ne pouvait l'impressionner. Soudainement un sourire apparait sur les lèvres de la femme.

- J'ai entendu dire que vous aimez ce qui est macédoniens, j'ai peut-être quelque chose qui pourrait vous plaire.

A-t-il dit quelque chose pour lui répondre? Elle ne le sait pas, ou plutôt elle s'en fiche, car elle marche déjà vers une des portes de la pièce. Apres une bonne minutes de marche, elle mit le pied dans une grande pièce sombre. Un "clic" vient alors faire allumer plusieurs luminaire au plafond, démontrant dans la pièce de nombreux mannequin vêtis d'équipement de la grèce antique. Bon certes, Anaïs a plutôt mélangé les contextes car quelque objet de macédoine s'y trouve aussi.

L'homme semble trouver l'endroit impressionnant, mais il se voit qu'il ne veux pas démontrer trop d'émotion devant la femme qui semble extrêmement froide. Un boite vitré assez longue vient stopper la dame, plusieurs coussins se trouve à l'intérieur pour servir de décorum au objets antique qui s'y trouve.

- Qu'es-ce?
- Réfléchissez, quelles armes macédoniennes peuvent-elles être si convoitées?
- Alexandre... je croyais que le pays avaient tous ces antiquités.
- En effet, ils sont sensés, mais je leur ai... prit. une copie a prit leur place mais ça en est pas plus mal.
- Vous les avez volé?
- Non, simplement qu'ils n'avaient pas le choix de me les donner, dans tout les cas, je vous laisse trente minutes pour examiner la pièce comme vous semble. Ne touchez à rien et ne voler rien, sinon je le saurai.

Beaucoup trop d'hommes l'ont déjà sous-estimés par le passé, mais quand ils se rendent compte que tous les mannequins en armures se mettent à bouger tels des gardiens de sécurités, ils changent leur comportement tout de suite.

Elle traverses alors une autre porte en verrouillant la serrure placé derrière elle d'un claquement de doit avec magie. Une voix féminine se faisait entendre en echo, mais seul elle pouvait l'entendre. Une voix sensuel en effet, reconnaissable? Oui, totalement, tout le monde la reconnait. " Vous pouvez sortir du buisson." dit-elle, la sorcière hausse un sourcil en venant s'asseoir sur une chaise. Pourquoi cette star convoite ce journaliste? Le baiser n'avait pas été rendu public si elle se souvient bien, mais en même temps, fallait s'attendre que des gens l'ai vue. La rouquine se rappelle de l'avoir embrasser car l'homme était chaud, mais pour une seconde raison aussi, pour y glisser un esprit mouchard. Bluespell peu alors entendre et voir tout ce que l'homme entend et voit.

Cette femme est donc très peu normal, ce n'est pas une simple star. La femme stop alors la vision que l'homme a après que cette Cybelle ai fermé la porte. Elle la recherche donc, pourquoi? Fâché que j'ai détruit cette ville? S'ils savaient a quel point ce démon était d'une violence non concevable, il aurait rasé la planète en l'espace d'un mois.

Anaïs vient alors secouer sa tête pour ensuite revenir rejoindre son visiteur. Ce dernier se trouve devant une statue grec, les mains croisés dans son dos.

- Cette statue est si belle, chacun des coups donnent l'impression d'avoir été fait à la loupe.
- En effet... dite moi, cher visiteur, j'ai une question pour vous.

L'homme semble surpris sur le coup, mais répond tout de même d'un "Je vous écoute?"

- Que pensez vous de cette bluespell, ou deathspell si vous préférez.
- Hmm... je dirais qu'elle semble vouloir aider les humains par habitude et non par envie... comme si elle en était blasée, mais qu'un pacte l'obligeait à agir contre les menaces du monde.
- Du coup? Que feriez vous à sa place?
- Aucune idée... mais il lui faudrait bien une bonne claque en arrière de la tête pour lui faire reprendre les rails à mon avis, ce n'est pas notre ennemis. Il faut lui redonner l'envie.
- Et si c'était l'humanité qui mériterait une claque?...
- Et bien, l'humanité en a eu une assez grande lors de ce dernier combat je dirais.

Le silence fait alors rage dans la pièce.

- Votre trente minutes est terminé, même dépassé monsieur Allars.
- Ah... ah oui en effet mille pardon.
- Non non, c'est de ma faute, je vous ai retenue

L'homme vient alors lui montrer sa main et la dame vint la serré avec professionnalisme. à coté d'eux, au centre, la statue d'une déesse grec décorait leur salutation, une si belle antiquité.
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Cybelle

Cybelle


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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyJeu 2 Jan - 12:54

Rose; la couleur de tes lèvres; grise; la couleur de tes idées. Ton reflet dans la glace; resplendissant, pourtant ce n'est pas ce qui frappe. Tu ne te maquilles pas, tu n'en as pas besoin pour être la plus belle, de plus, rien ne peut cacher ce qui te tracasse; ce qui tracasse les hommes. Tu sais; ils savent; le monde est déréglé. Ils ont besoin de toi; de Cybelle.

Tu retires ta serviette de bain; comme à ton habitude; contrairement à l'habitude, tu n'as pas déjeuné avant. Nue devant la glace; tu observes ta perfection; divine. Qu'es-tu devenu? La voici, Cybelle. Le temps passe; tu n'es jamais en retard, mais...

-Midas, annulez mes rendez-vous de la journée.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs Magna Mater doerum Idaea.

Il raccroche; il sait que la conversation est terminée; alors, tu déposes ton téléphone sur la vanité. Saphir; la couleur de ton regard; d'or; la couleur des yeux du reflet.

-Bonjour Cybelle.
-Bonjour Idæa mater.

Tu te tournes et te retournes; tu t'observes sous toutes tes coutures.

-Vous vous êtes bien adapté au monde moderne Idæa mater.
-Jolie n'est-ce pas?
-Les humains modernes prêtent moins de perfection à la symétrie.
-Oui, c'est pour cela les grains de beauté. Ceux-ci et ceux-là aussi.
-Je m'en doutais, c'est bien pensé. Vous n'avez pas essayé les yeux verrons comme je vous l'avais conseillé?
-Si, mais je porte une lentille de contact coloré aujourd'hui. J'aurais dû les retirer hier après la séance photo costumée.
-Vous aviez la tête ailleurs Idæa mater, c'est compréhensible.
-Je m'attends à mieux de moi-même Cybelle.
-C'est évident, vous êtes Idæa mater, une déesse.

Vos mains se touchent; tes doigts de l'autre côté du miroir; ses doigts; de ton côté.

-Et toi tu es mon image Cybelle. Celle que je deviens pour eux.
-C'est inévitable Idæa mater. Le monde change, les dieux aussi.
-Tu me montreras qui j'étais si jamais?...
-N'ayez crainte Idæa mater, je me souviens.
-Merci Cybelle.

Dans la glace; elle te sourit; les pieds à terre; tu le lui rends.

-Vous savez ce que vous avez à faire maintenant Idæa mater?
-Oui. Je me souviens grâce à toi.

Vos mains se quittent; ton regard; bleu; ce renvoi au sien; bleu.

-Midas, veillez annuler mes rendez-vous pour la semaine.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs Magna Mater doerum Idaea.

Cette fois, il ne raccroche pas.

-Idaea Mater?
-Merci Midas.
-À quel sujet?
-Vous vous souvenez de mon nom.
-Bien sûr Magna Mater doerum Idaea, comment l'oublié?
-Mhm. Vous arrive t’il de regretter votre royaume Midas?
-Ce que j'ai donné pour vous suivre, je l'ai fait de mon plein grès.
-Très bien. J'aimerais moi aussi donner. Veillez, je vous en prie, organiser une conférence de presse au sujet des derniers évènements. Je compte utiliser ma semaine pour faire des concerts-bénéfice.
-Pour réinjecter toutes les recettes dans les organismes de charité de la ville?
-C'est exact. Si on a besoin de moi et de mes ressources pour aider les humains, faites-le-moi savoir. Mon image doit servir. Ils ont besoin de Cybelle.
-Ils ont aussi besoin de Magna Mater.
-Mais cela, ils ne le savent pas encore Midas. Je sais ce que j'ai à faire.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs Magna Mater doerum Idaea.

Tu raccroches à nouveau. Midas est un agent très compétent, tu sais que tu n'as plus beaucoup de temps avant de recevoir des appels et des invitations; il te reste beaucoup à faire. Tu retires le verre gauche; tu dévoiles une émeraude; tes yeux; vairons. Te voici comme tu es devenue. Celle qu'ils veulent; celle qu'ils pensent vouloir. Pour eux tu es maintenant Cybelle; tu es une marque; une voix; leur voix.

-À nous deux Death Spell.

Pour elle tu seras Cybèle; Magna Mater doerum Idaea.

Noir; la couleur de ta colère.
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Deathspell

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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyVen 3 Jan - 2:12

Fierté, le capuchon bleu en appelle au risque et à l’avancement. Débutante, mais à la fois extraordinaire, le monde qu’elle connaît lui ai bientôt retiré et à la fois donné. Dans un silence noir et spectral, la femme encapuchonnée, habillée de sa grande robe, observe un incommensurable mur d’eau s’avancer vers elle. Au regard vide et à la fois horrifié, elle gardait la main tendu vers le cataclysme. L’eau frappait alors son monde, son existence pour lui en offrir un nouveau, celui dont elle ne voulait pas, ce monde de la banalité répondant aux caprices des célestes et des infernals. Là où le savoir régnait, règne maintenant, l’obscure.

Les deux grands yeux azures de la rousse s’ouvrent soudainement avec colère et sursaut. Devant elle, d’énorme bibliothèque paradoxale se retrouve en paysage, aussi haute que les étoiles et aussi longue que l’univers. D’un claquement de doigt, l’espace entourant la femme vint se fermer tel un roman et c’est ainsi que cette fantasmagorie prit forme à ses fins, en grimoire, sur un bureau de bois bien soigné au milieu de son musé antique.D’un lent geste, Anaïs prit son épais manuscrit pour venir d’un geste le mettre à sa ceinture, attaché d’une chaîne lumineuse bleu azure tel est la couleur de sa magi habituel.

John Sean est brillant, il a une tête sur les épaules et il a du coeur pour son devoir. Elle apprécie cet homme, assez pour ne pas l’espionner autre que dans son cadre de travail. Cybelle, cette personnalité publique semble d’ailleurs s’y intéresser et elle semble agile socialement, constat de simple envergure, Bluespell ne semble pas s'intéresser plus à leur cas, ne voyant point l'intérêt de sympathiser avec une manipulatrice au nom calqué d’une déesse phrygienne. Certes, la conférence inspire une certaine curiosité, un rassemblement de gens, dont le journaliste en personne, qui s'ameutent devant une influenceuse, la magicienne allait regarder ce que John allait voir d’un oeil curieux et rien de plus.

Sans perdre plus de temps, Anaïs vint coller sa main sur sa cuisse pour ensuite lentement la monter sur le long de son corps jusqu’au régions axillaires. Derrière sa main, là où se tenait sa tenu de ville, se transforme maintenant en grand voilage bleu, lin et tissu magique qui vint se terminer en cette fameuse grande robe de magicienne. Un premier pas vers l’avant s’impose et la rouquine impose une légère marche, passant au travers du bureau tel un fantôme, elle fit deux mouvements de main comme pour écarter un rideau devant elle, laissant alors la réalité agir comme tel, ouvrant tel un tissu le monde pour faire un pas de plus sur une énorme dalle.

Le bruit d’une foule fait obstruction au calme passé, aux paroles chiffrer et de questionnements, l’endroit démontre bien ce côté professionnel qu’une banque doit avoir. De son avancé, les gens ne la remarque point sur le moment, du moins jusqu’au moment ou elle vint interrompre la conversation entre une cliente et un commis. Présentant une pierre bleu à l’employé, il fit un signe de tête compréhensif avant de se retourner et partir vers un homme pour lui glisser un mot. La cliente tant qu’à elle semblait choqué sur le coup, au début en colère et soudainement apeuré après avoir prit conscience de l’habillement de la rousse. La femme eu tout de même le courage de critiquer le comportement de la magicienne

- Ce n’est pas parce que vous pouvez faire ce que vous faites que vous pouvez en oubliez vos manières jeune fille!

Un peu surprise, Anaïs lui lançait un regard alors que l’interlocutrice venait de lui tourner le dos pour partir. Étrange comportement se dit elle, mais peu importe, personne allait se souvenir ou ressentir son passage après en avoir terminer ici.

- Vous pouvez me suivre, madame Bluespell.

Elle fit un léger signe de tête suite au mot du banquier et suivit le pas dans la même direction que lui. Ce fut silencieux, mais à la fois rapide pour se rendre à la salle des coffres, la clé lui fut alors donné, ainsi que le code d’accès. Près de cent portières se trouve dans cette cellule, tous très petites et numéroté, Anaïs en ouvre une bien précise, la 57.

À l’ouverture, une légère vapeur bleutée sort du coffret, laissant paraître au fond de celui-ci une pièce tremblante, si vibrante qu’un bruit de bourdon se fit entendre dans toute la pièce. La pièce intérieure était en réalité une fiole de crystale au design les plus artistique qui soit et l'intérieur de cette dernière semblent être rempli d’un liquide blanc étincelant.

- Toujours aussi reluisant, Qahher

La bouteille semble s’agiter des plus belles suite au parole de Anaïs et ne perdit pas de temps pour venir la prendre dans sa main pour venir ensuite la faire flotter en l’air sur un brouillard bleu étincelant.

- Son essence semble être très actif malgré le fait qu’il ai été détruit ses soixantes plans d'existence… intéressent.
- Hmm… Que ce passe t-il? qu'est-ce?

Le banquier était toujours là, à la fois terrorisé par la vibration du truc que éblouis par la lumière propagé par le liquide.

- Quelque chose que vous auriez dû connaître depuis toujours en fait, mais vous êtes trop aveuglé maintenant pour en comprendre le moindre détail… Sauriez vous vous ouvrir les yeux?
- Vous êtes folle… dépêchez-vous d’en finir que je puisse fermer la porte et partir faire autre chose.
- Ainsi, vous avez parlé…

Elle eu un léger regard de compassion envers l’homme avant de venir passe devant lui en lui glissant la clef entre les mains. Il ne dit rien de plus, elle se tait, et en se distançant de l’endroit, elle eu des visions, un homme, âgé? Elle comprend soudainement qu’il s’agit d’un directeur de presse, sa vue se déplace contre son gré, elle est loin de son corps, elle comprend qu’elle voit ce que ce courageux gaillard voit, enfin, ce communiqué de presse va commencer, elle va pouvoir abreuver sa curiosité.
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Cybelle

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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyLun 20 Jan - 22:58

Blanc; la couleur des projecteurs. Les Hommes sont réunis devant toi; devant Cybelle; leur nombre; impressionnant, à première vue, pas pour toi, non, pas pour une déesse. Les voilà à te regarder; leur tête relevée; cherchant tantôt l'éclat de ton émeraude; tantôt la brillance de ton saphir. L'Antiquité est terminée, le monde a changé; les Hommes, eux, ne changent pas; ils seront toujours les mêmes; ils auront toujours besoin de toi, qu'importe le nom que l'on te donne. Tu es ce que tu as toujours été; au sommet de l'Ida; tu es une étoile; un point de lumière que les humains fixent ardemment. Hardis de leur nombre, ils voient en toi un cadeau qui leurs appartient; ils parlent de toi, plutôt qu'à toi; ils prennent ton image sur leurs appareils, plutôt que d'y faire honneur par l'art. Ô comme les temps ont changé.

Pas eux. Pas les Hommes.

-Mes amis!

Le tumulte cesse; la marée fait ressac; on hurle ton nom; on scande : Cybelle, Cybelle, Cybelle! Cette force, tu t'en sustentes quelques secondes; d'un geste de la main tu les calmes; d'un sourire, tu les fais taire.

-Merci d'être venu si nombreux! C'est une joie, pour moi, de voir autant de mes amis ici!

Vous êtes comblé, ne vient-elle pas de dire que vous étiez ses amis, ses égaux? Elle vous connait; Cybelle vous connaît; vous êtes important et en vous la joie grandit à tout rompre; vos remparts se brisent, vous vous ouvrez à votre idole; tous vos sens lui répondent; demandez, vous obtiendrez; priez, vous recevrez. Oui, priez, qui d'autre vous sauvera? N'est-elle pas une idole, une déesse?

-Je ne prendrais pas beaucoup de votre temps aujourd'hui, nous avons tous beaucoup à faire pour réparer notre ville!

Leurs yeux suppliants; ils te demandent de prendre de leur temps; prends-le, ils te le donnent volontiers.

-Mes amis, comme vous le savez, notre ville a été frappée d'une tragédie.

Tu saisis leurs émotions à pleine main; certains résistent, quelques instants tout au plus; ils ploient sous l'intensité de ta beauté; la perfection de ton regard; ta divinité.

-J'ai, comme vous, le cœur lourd de tristesse et de colère. Notre ville a été détruite par un monstre et une femme en bleu.

Death Spell... Ils chuchotent son nom; le seul à être aussi prononcé que le tien depuis trois jours.

-Son action était dangereuse, imprudente et dévastatrice, mais... mais sans elle pire aurait pu se passer. Vous avez vu, comme moi, grâce à notre courageux journaliste...

Tu jettes un coup d’œil oblique à John Sean, en retrait de la foule, celui-ci te regarde; il a l'air mal à l'aise à l'idée d'être découverts par la foule; il sait que tu le regardes. Vous savez.

-Death Spell est un problème, mais un problème qui nous a néanmoins sauvés de pire.

Une tension se fait sentir; tu tournes la tête; tes yeux s'illuminent-ils ou est-ce la réflexion des projecteurs dans tes pierres précieuses? Ils ne peuvent résister; tu resserres ta mainmise sur eux; la foule t'appartient.

-Avant d'arriver, mon opinion était très différente, mais à vrai dire, peut-être l'avez-vous vu vous aussi, ce reportage exclusif qui vient d'être mis en onde?

Parle-nous en Cybelle! Nous sommes venus pour toi, nos pensées étaient fixées, rien en chemin ne comptait! Vous voulez savoir. Vous saurez.

-Il y a d'autres monstres comme celui qui nous a attaqués et ils ont détruit des pays entiers par le passé!

Ils ont peur.

-Je suis, moi aussi, en colère contre elle! Nous n'avons pas de pouvoir comme la sorcière ou comme cette créature, mais il y a une chose que nous pouvons faire pour notre ville; la rebâtir! Nous sommes nombreux, nous sommes forts et nous sommes ingénieux! Laissons avec joie à nos héros à cape et aux autorités le pouvoir de rendre justice, pendant ce temps, vous et moi, montrerons ce que l'humanité vaux et ce qu'elle est capable d'accomplir! Vous êtes tous des héros! Tous! Vos actions au quotidien et votre aide valent tous les pouvoirs et tout l'or même!

Rouge; la couleur de tes lèvres qui s'étire. Une œuvre d'art. Ce don, cette bouche pleine de mille et une promesses de douceur est pour eux, mais tes yeux; ceux qu'ils cherchent sans cesse, ne les regarde pas; vous savez; John sait.

-J'ai besoin de vous, votre ville a besoin de vous! Ce ne sera pas facile, c'est vrai et c'est pourquoi il faut que tout le monde mette la main à la pâte! Je dois avouer que je ne suis pas très forte...

Au dessus de ta tête, tu lèves tes bras gracieux; tu tournes tes mains délicates vers la foule; ton sourire; remplaçant l'éclairage.

-Mais l'or, je l'ai! Monsieur le maire, j'ai pour vous un don de trente millions de dollars!

Les yeux ronds, le maire te regarde; les yeux ronds ils te regardent tous; des cris de grandeur en travers de la gorge.

-Prenons le destin de notre ville en main!

Midas s'avance, le chèque géant en main. Tes oreilles n'entendent plus rien, mais ton cœur, lui, prend le pouls. La ville rit; la ville vit. Cybelle vous guérit et vous voilà aguerris. Laissez là guider vos voix et vos vœux les plus fous; pendant qu'elle le fait, Magna Mater, elle, s'occupe du reste.

----

-Je n'aurais jamais pensé te voir prendre le côté de la sorcière bleue! Disons que c'est une opinion controversée.
-Plus maintenant John, écoute autour de toi.

L'Arthur est plein, comme toujours.

Noir; la couleur de son café; crème, la couleur du tien.

-C'est vrai... Les gens en parlent à peine depuis la conférence d'hier... Maintenant qu'on en parle, je n'ai reçu que deux appels au sujet de ma rencontre avec elle aujourd'hui.
-Je te l'avais bien dit, ce n'est plus une opinion controversée maintenant.
-Dans tous les cas, vous êtes pleine de surprises, mademoiselle Idea! Une conférence de presse plus tard et déjà, l'opinion publique change! Comment faites-vous?
-Est-ce une interview officielle, monsieur Sean? Vous devrez passer par mon agent pour cela, vous savez, je suis très occupé à boire un café avec un ami.
-Ah oui?
-Huh huh.
-Je prendrais les coordonnées de votre agent alors. Midas c'est bien ça?

Tu le regardes en souriant; ébène, la couleur de la mèche de tes cheveux qui tombe devant ton émeraude.

-C'est exact monsieur Sean. Vous avez fait vos devoirs, une fois de plus.

Vous vous regardez mutuellement un instant; il baisse la tête subrepticement; la relève presque aussitôt; tu replaces ta mèche noire, derrière ton oreille cerclée d'or. Tu l'intimides, à peine, mais pour toi, c'est palpable. Il est courageux.

-Je n'aurais pas du?

Alors, tu ris de bon cœur et il te rejoint dans cette passion mutuelle.

-J'aime bien cet endroit, vous savez?
-À cause des paravents?
-Exacte. On peut être en public et seul en même temps.
-J'ai eu de la difficulté à vivre comme une célébrité pendant moins d'une semaine, alors je pense que je peux, un tout petit peu, comprendre.
-Mais juste un tout petit peu!
-Oui, rien qu'un petit peu. Je n'ai pas la même visibilité, même si je suis toujours devant une caméra.

Il regarde sa montre; jaune la couleur de son or. Quelque chose se produit dans son visage; fugace instant.

-Vous vous ennuyez John? À moins que vous ne soyez pressé?
-Heh non, pourquoi? C'est seulement que le café va fermer dans deux minutes et je me disais que... Mhm...
-Oui?

Sa tasse est vide; ta tasse; à moitié pleine.

-Tu as un drôle d'air John.
-Ah oui?
-Si ce n'est que le temps, ça n'a pas d'importance, le café est à moi, il fermera quand j'aurais envie de sortir.
-Oh!

Son visage change à nouveau; il est soudainement plus à l'aise. Le temps le force à des comportements; tu l'analyses et tu comprends. Il se rapproche de toi, non pas physiquement, mais il s'approche néanmoins.

Quand vous quittez L'Arthur, il est une heure du matin passée. Vous avez parlé de tout, sauf de ce qu'il veut. Tu le sais. Vous le savez. Il te raccompagne jusqu'à ta voiture; Midas t'attend à l'intérieur de celle-ci.

-Cybèle, je voulais te dire...

Tu tournes la tête vers lui; noir; la couleur de la mèche qui tombe cette fois-ci devant ton saphir. Il arrête de parler et t'observes. Jaune; la couleur de la robe que tu portes. Tu es une fleur, belle et délicate. Tu sais qu'il voit l'image. Tu n'as pas choisi tes parures au hasard. Vous pourriez vous cueillir mutuellement, ce n'est pas l'envie qui te manque et il est manifeste qu'il y a réciprocité, pourtant... Tu connais le cœur des humains; tu connais son coeur.

-Je sais.

Pour la troisième fois, son visage se fige. Tu lui souris en replaçant ta mèche pour la seconde fois.

-Je sais aussi autre chose, ta belle sorcière bleue t'observe John.

Cybelle lui fait un clin d’œil. Magna Mater, elle, rugit. Maintenant la sorcière sait. Elles savent toutes les deux.

-Bluespell m'observe? Vraiment? Comment?
-Prend soins de toi John.

Tu ouvres la porte arrière de ta voiture.

-Cybèle, attends!
-Oui?
-Tu es libre dans deux jours?
-Mhm... Je n'ai plus beaucoup de temps libre depuis la conférence.
-Pas beaucoup de temps libre? Je vois...

Pour la troisième fois, ta mèche retombe, mais étrangement, entre tes yeux. Un signe d'indécision peut-être? Seul un dieu peut y voir un message caché.

-Mais disons que c'est pour une interview, dans le cadre du travail en lien avec les derniers évènements bien sûr.
-Appelez mon agent monsieur Sean...

Tu as l'air sérieuse et pendant un instant lui aussi le devient.

-Je lui toucherai un mot sur l'importance de cette interview. Bonne nuit John et n'oublie pas, j'y tiens vraiment, prend soins de toi.
-J'y veillerais. Passe une bonne nuit Cybèle! Merci pour la soirée et à bienôt!

Bien qu'il trouve étrange ta recommandation, c'est à son tour de sourire; tu le lui rends de bonne grâce; cette fois, tu ne touches pas à tes cheveux et tu entres dans la voiture qui démarre.

-C'était définitivement une bonne idée ce reportage sur les Démons du troisième cercle.
-Je vous remercie Mater deum magna Idaea.
-Midas?
-Oui Mater deum magna Idaea?
-Nous allons recevoir de la visite bientôt.
-De cet Attis, Mater deum magna Idaea?
-Midas, allons! Je parlais d'elle, de Death Spell!
-Et le jeune homme?
-Oui lui aussi, mais dans deux jours et veillez ne pas en référer comme un ''Attis'' en ma présence s'il vous plaît Midas.
-Comme toujours, il en sera fait selon vos désirs Mater deum magna Idaea.
-Peut-être... Ça ne dépend pas entièrement de moi. Le jeune homme en question devra éventuellement faire un choix, nous sommes deux à s’entremêler dans la trame de son destin. De toute manière, ce n'est pas le moment, je vais devoir sortir ce soir pour accueillir notre invitée. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
-En effet, Mater deum magna Idaea, n'ayez crainte, je m'occupe de tout.

Il te dépose trois rues plus loin et après une marche de deux minutes dans une ruelle, tu ressors sur un toit; ton visage; celui de Magna Mater.

-Oui... Merci John, j'essaierai de passer une bonne nuit.

Tantôt porcelaine et douceur; incandescente; la couleur de tes mains.
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Deathspell

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MessageSujet: Re: Elle, ils, tu, vous.   Elle, ils, tu, vous. EmptyVen 24 Jan - 19:55

Les paroles sont lentes et douces, elles s’infiltrent si tendrement dans nos têtes que ces dernières semblent vouloir offrir à nos coeurs l’émotion qu’elle désire. Ne nous posons point de question, soyons rassuré. Ne vous mettez pas en colère, car celle-ci vous fera perdre la sécurité. Soyez en colère, vous devez faire taire ce danger…

Les doigts de la sorcière bleu viennent se resserrer lentement sur eux même, créant des poings tremblant. Elle regarde la femme, elle voit la population, elle y voit l’attention, la brume devant leur regard leur voile le monde, leur forces et cette femme, s’ouvre lentement au yeux d'anaïs, lentement, cette parole prit l’empleure d’une énorme vague, pour les faire taires, pour leur montrer une image fade de ce monde.

La dernière humaine libre reprit alors présence dans son environnement en délaissant celui du communiqué. Le visage noirci par un mélange de haine et de démoralisation, elle prit le chemin du hall de la banque. Le grand obscurantisme ne s'essouffle pas, les primordiaux sont omniprésent, la sorcière n’arrivant pas à ouvrir les yeux des aveuglés, continue de faire ce qu’elle a toujours fait, combattre ce faux monde.

- Deathspell!

Cria alors une voix bien jeune, mais a la fois reconnaissable plus loin. Les yeux bleus de l’ancienne vint se diriger vers la personne en question. Petite, donnant l’impression d’être jeune, Kloud se trouve debout fièrement au centre de la populaire. Au teint de peau hispanophone, au grand cheveux noir, elle porte son bandeau et sa combinaison de couleur violet, armé d’une grande cape ressemblant à un grand nuage qui se déroule sur le sol.

La rousse regarde alors la gamine d’un air étonné. L'héroïne locale qui se retrouve résistante devant elle la fixe d’un regard colèrique. Au début les bras tendu vers le bas au poings serré, maintenant croisé devant son buste.

- Kloud?... que veux-tu?
- On m'a rapportée que tu traînais avec toi un truc louche! Qu’es-ce qu’une criminel comme toi fait à traîner avec une arme aussi librement dans MA ville?

Bluespell regarde d’un bref regard la fiole dans sa main et hausse les sourcils suite au mot “Criminel”

- Tu devrais arrêter de chasser ce qui n’est pas ton ennemi gamine… cela serait plus utile.
- Je chasse les ennemies de la ville, alors ne crois pas t’en tirer maintenant, sorcière!
- Décidément tu as le caractère que ta mère… Tu porte bien sa cape, mais tu es encore jeune, part avant que je m’impatiente.
- Ne parle pas de ma mère, démone!
- Je vais parler de qui je veux Kloud, tu semble très peu comprendre ce que tu représente, sinon tu ne me parlerais pas de la sortes!

D’un cris de rage la petite vint faire un bond vers l’avant soulevant avec son saut quelque tuile du sol. La sorcière connaît bien le tour, ce qu’elle fait, malheureusement pour la gamine. Un grillage bleu vient sans difficulté agripper tel un filet Kloud, laissant un léger sourire apparaître au visage de la rouquine.

- Laisse tomber, s’il te plait, je n’ai envie de te…

La jeune fille s’était, en douce, transformé en brouillard pour traverser la grille devant elle, venant se glisser une place plus proche pour que d’un élan, le brouillard de sa cape vienne tel une énorme main venir saisir le cou d’Anaïs. D’un regard d’étonnement, un claquement de doigt se fit entendre et la pièce eut un éclat de lumière bleuté.

En un instant la gamine se retrouvait loin au sol, enchaîné par les pieds au plafond. La surnommé deathspell s’avance alors lentement vers elle.

- Cette cape est un outil de libération Kloud… tu es encore jeune, mais sache que c’est moi qui a créer cet artéfact pour ta mère. Elle est une des rares à avoir réussi à ouvrir ses yeux sur ce monde, je suis désolé pour ce qui s’est passé et j’espère que tu vas être capable de la surpasser. Le monde t’es ouvert jeune fille, je ne suis pas ton ennemi, apprend à savoir c'est qui et tu sauras utiliser cette cape.

Elle se tourne finalement pour, d’un simple mouvement circulaire de l’index ouvrir un portail.

- Sur ce, j’ai un rendez-vous important. N’hésite pas à venir me voir pour des questions, Fiona.

“Je te hais” et quelque autre phrases similaire furent les dernières paroles entendu par Anaïs avant que le portail se ferme.


:hearts::clubs::spades::diamonds:


Le bruit du verre déposé sur le roc se fait alors entendre au dessus du silence. Une colonne grec fait office de table dans le bureau et cette dernière est maintenant orné d’une bouteille rempli de l'essence d’un primordial.

- Mais bien sur que je te crains, mais bien sur. Ah, oui c’est vrai, même un enfant naissant est devenu plus potent que toi maintenant, ma petite prison semble bien faire son travail.

La bouteille ne bouge pas, mais la sorcière bleu réagit toujours comme si cette dernière maintenait une conversation. Peut-être était-ce le cas?

- Je me demande ce que fait John présentement… Je suis presque sur qu’il va aller la voir encore une fois, mais je n’ai pas vraiment envie de brimer sa vie privé.
- …
- Tu as tout de même raison, une vie privé en présence d’une primordiale, c’est biaisé… mais, je ne veux pas le...

“Je sais” dit alors une voix féminine. “Je sais aussi autre chose, ta belle sorcière bleue t'observe John.” Le regard rond, au travers de Johns, la sorcière eu pour la première fois, peur pour lui et sa sécurité. La discussion prit finalement fin, deux jours? C’est trop long, cette énigmatique idole doit être trouvée.

- …
- N’y pense même pas Adonaï, je ne m’attaque pas à ce que je n’ai pas encore étudié.. Cybelle, quelle curieuse époque pour refaire surface quand même, ou peut-être que c’est moi qui était trop occupé pour m’en rendre compte.
- …
- J’imagine oui, la nuit va être longue… tiens toi bien déesse, tes secrets n’en seront plus, tu as ma parole.

Un rouleau vient alors se dérouler devant elle, démontrant de multitude de glyphe et de dessins se dessinant de grande lumière bleu.
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